GOUDIRY : Ouverture d’un atelier de plaidoyer pour la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les PVVIH et les groupes hautement vulnérables (GHV)

Le jeudi 26 décembre 2013 s’est ouvert à la Mairie de Goudiry, à l’intention des acteurs de la société civile du département un atelier de plaidoyer pour la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et les groupes hautement vulnérables.

La rencontre organisée par le réseau national des Associations de personnes vivant avec le VHI, a vu la présence du Préfet, de l’adjoint au maire, de l’adjoint au commandant de la brigade de gendarmerie, du représentant de l’Imam, du président de la Croix rouge départementale, des associations de femmes, les mouvements de jeunesse, de l’Association des Handicapés, des directeurs des radios locales. Le Préfet du département qui présidait l’ouverture a souhaité voir la création d’un réseau départemental afin de mieux faire un plaidoyer visant à endiguer la pandémie dans le département, et que les contraintes socioculturelles et religieuses persistantes ne représentent plus des freins aux efforts de lutte contre la stigmatisation et la discrimination des PVVIH et des groupes vulnérables et limitent leur accès aux services de prévention et de soins. Le Président du Réseau national des Associations de PVVIH quant à lui, a lancé un appel à tous ceux qui étaient présents à cet atelier d’être les avocats dans le cadre de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des PVVIH et des groupes vulnérables dans le département de Goudiry. La lutte contre le VIH ne peut être gagnée si nous n’arrivons pas à extraire les deux cancers qui sont : la discrimination et la stigmatisation. Si chacun à son niveau arrive à mettre ses efforts à contribution, nous y arriverons « La stigmatisation fait mal. Elle réduit au silence individus et communautés, sape leur force, accroît leur vulnérabilité, isole les gens et les prive de soins et d’appui ». « Nous devons briser ces barrières où l’épidémie n’aura aucune chance de progresser ». « Lorsque le Sida ne tue pas, la discrimination et la stigmatisation s’en chargent ».

 

Boubou BARRO /www.tamabacounda.info /