Inde : Valérie Trierweiler apparaît en ex-première Dame

Valérie Trierweiler est arrivée dans la nuit de dimanche à lundi à Bombay en Inde pour un voyage humanitaire, sa première apparition publique depuis sa séparation officielle d’avec François Hollande.

L’ancienne compagne du chef de l’Etat est apparue peu après minuit, souriante et vêtue d’une veste sombre, sans faire de déclaration. Accueillie par l’ambassadeur de France en Inde, la journaliste a dû attendre plusieurs minutes pour pouvoir sortir de l’aérogare et se frayer un chemin jusqu’à sa voiture parmi la foule de photographes venue l’attendre. En dépit de la présence de policiers, son véhicule a ensuite été bloqué de longs moments par les paparazzi. Accompagnée notamment de la comédienne Charlotte Valandrey à Bombay, Valérie Trierweiler est venue soutenir l’ONG Action contre la faim. Elle doit visiter lundi un hôpital, assister à une séance de formation du personnel médical, puis à un déjeuner de levée de fonds avec des femmes de chefs d’entreprises locaux. Un dîner de charité est prévu à l’hôtel Taj Mahal.

 

«En bons termes» avec le président

«Compte tenu de la présence importante de médias, les choses étaient plus compliquées à gérer, ce qui nous a obligés à revoir l’organisation», a cependant expliqué la porte-parole de l’ONG ACF avant son départ. Selon son entourage, Valérie Trierweiler reste «en bons termes» avec François Hollande. Après un coup de blues et deux semaines de repos à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière et à la résidence présidentielle de La Lanterne, près de Versailles, l’ancienne première dame «va mieux», a ajouté la même source. Celle qui n’était plus apparue en public depuis les révélations de l’hebdomadaire Closer sur la liaison de François Hollande avec l’actrice Julie Gayet, avait embarqué en toute discrétion à Roissy-Charles de Gaulle à bord du vol Air France AF218, à destination de Bombay, pour soutenir l’ONG Action contre la faim (ACF). François Hollande avait annoncé samedi soir à l’AFP avoir «mis fin à la vie commune qu’il partageait avec Valérie Trierweiler». Une rupture en forme de «répudiation», a dénoncé dimanche la présidente du FN Marine Le Pen, qui a jugé qu’avec cette annonce «brutale» on «en apprend un peu plus sur l’homme François Hollande». Aucune précision n’a été donnée sur les modalités de cette séparation. Le chef de l’Etat partageait officiellement, depuis 2007, sa vie avec la journaliste de Paris-Match, sans qu’ils soient mariés. Auparavant, durant 28 ans, il avait vécu avec Ségolène Royal, ex-candidate à la présidentielle, avec qui il a quatre enfants. Comme Sarkozy. Moins de quatre heures après l’annonce de leur rupture, Valérie Trierweiler avait réagi sur Twitter en exprimant «toute (sa) gratitude» à «l’extraordinaire personnel de l’Elysée». «Je n’oublierai jamais son dévouement ni l’émotion au moment du départ», a-t-elle ajouté, sans un mot pour François Hollande. C’est la seconde fois qu’un président français vit une séparation à l’Elysée. Nicolas Sarkozy avait divorcé à l’automne 2007, quelques mois après son élection, d’avec sa seconde épouse Cécilia. Il s’était remarié en février 2008 avec Carla Bruni. L’arrivée à l’Elysée du premier couple non marié de la Ve République n’avait pas provoqué la moindre polémique. Mais très vite, Valérie Trierweiler avait éprouvé des difficultés à appréhender le rôle de première dame. En juin 2012, durant les législatives, elle avait créé une polémique après avoir adressé un tweet de soutien au rival de Ségolène Royal pour le siège de député de La Rochelle.

 

(afp/Newsnet)