Tambacounda : visite des responsables de la CBAO dans la zone Sud-est du pays, l’administration générale veut un plus grand maillage du territoire national

L’administrateur directeur général de la CBAO, groupe Attijari Waffa bank, le sieur Abdelkrim Raghni était en tournée dans la région de Tambacounda, en compagnie d’autres responsables de la banque. Sur place, ils ont fait état de leur volonté à davantage couvrir le territoire national dans l’optique de mieux faciliter les opérations aux clients.

Les cadres de la banque CBAO groupe Attijari Waffa Bank, accompagnés du directeur général sont en tournée dans la zone sud-est du Sénégal depuis ce lundi, dans les localités de Kédougou, Tambacounda, Kolda et Bakel. Ils y sont si on en croit à l’administrateur directeur général de la structure, dans un premier temps, pour faire connaitre leur présence en tant que banque groupe CBAO Attijari Waffa Bank, dans la zone et aussi, faire le point avec les clients et les administrations locales sur les besoins et les plans de développement des régions, mais aussi sur les politiques à mener dans le cadre d’un plan stratégique pour les trois prochaines années. C’est une tournée d’échange et d’information, précise le DG du groupe, qui est accompagné du responsable des moyens généraux, du chargé du réseau mais aussi du responsable du personnel et du déontologue. Répondant à la question de savoir pourquoi vouloir quitter Dakar où tout y est concentré. Le sieur Raghni, martèle que la concentration à Dakar de toutes les activités et infrastructures, ne doit pas voiler la richesse et le potentiel du pays. Chaque mètre carré du pays, doit être exploité par ses femmes et ses hommes pour pouvoir créer de la richesse. Par conséquent, pour son groupe, il n’y a pas de périphérie, il y a seulement une richesse qu’ils essayent de mettre en valeur avec les opérateurs, en contribuant à la hauteur de leurs moyens pour la rendre effective, pour créer de l’emploi et consolider la fierté de l’appartenance aux régions. A l’en croire toujours, le groupe qu’il dirige compte accélérer sa présence dans ces régions, ramifier son réseau, créer des services pour accompagner les investisseurs, être à leur écoute et leur faciliter le travail car, c’est le rôle de la banque, soutient-il, en leur permettant de formaliser leurs activités, à les faire connaitre dans le pays car, cela leur donnera un dynamisme et un enthousiasme supérieur. Abordant le domaine de l’élevage, le DG Raghni soutiendra qu’il fait partie des composantes les importantes du secteur de l’agriculture, parce que, non seulement il contribue à l’autonomie alimentaire du pays, mais aussi, il contribue à la mise en valeur de la richesse locale. Et c’est pourquoi, il est important que notre institution pense à accompagner le secteur, mais aussi, à l’encadrer dans le sens de sa meilleure rentabilisation. Et c’est pourquoi, nous encourageons à ce que les efforts faits dans la sélection des races soient développés et que les efforts dans la formation soient intensifiés de manière à ce que la jeunesse qui aujourd’hui, est attirée par les villes, soient intéressée par l’élevage pour améliorer la rentabilité de la production. Pour ce qui concerne le maillage, monsieur Raghni dira que c’est un élément très important qui a une portée psychologique fondamentale. A chaque fois qu’une banque s’implante dans une zone, elle devient sécurisable, banquable et facilite les travaux des opérateurs. Raison pour laquelle, la CBAO a la préoccupation de développer son réseau et d’étendre encore ses tentacules dans les zones les plus reculées du pays. D’ailleurs, renchérit le patron de Attijari Waffa Bank, entre 2008 et aujourd’hui, ils sont passés de 46 agences à 99, en plus de 70 points de transfert d’argent. Le développement de notre zones fait partie de nos gênes, affirme Raghni. Cependant, ce développement, doit être assis sur la capacité de ces zones à nous donner suffisamment de matière pour pouvoir rentabiliser nos ressources. Et rien que pour ces deux derniers mois, six points de vente ont été ouverts, dont deux dans la région de Tamba, et durant l’année 2014, d’autres points seront ouverts, pour un plus large maillage du territoire, fulmine-t-il.

Par Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /