Rentrée politique du Ministre de la justice: Tambacounda change de visage

Joie et criante. Ce sont les sentiments les plus partagés par les populations de Tambacounda à la suite du rétablissement de l’éclairage public dans la ville. Pour certains, les lampadaires vont s’éteindre sûrement après le départ de Me Sidiki Kaba et ses hôtes de marque. Les autres ont vite fini d’établir un lien avec la chose publique. Néanmoins Tambacounda est éclairée la nuit c’est comme le jour pour le centre-ville, abritant les services étatiques.

Il est 21 heures, la population s’est vite retrouvée dans la rue. Cette fois ci ce n’est pas pour manifester bruyamment pour une injustice ou une doléance pressante comme c’est toujours le cas à Tambacounda, mais pour constater l’effectivité du retour de l’éclairage public dans certaines artères comme les boulevards Demba Diop, Kandioura Noba, Rue Ainina Fall et du Stop Abdou Cissokho à l’ancienne gare routière en passant par médina Coura. Des dames que nous avons rencontrées jeudi s’exclament : « Nous pensons que c’était un incendie. C’est vrai que les feux sont d’un jaune vif. Pourtant, la question posée, c’est comment maintenir cet outil efficace pour la sécurité publique. Les bandes armées, les agresseurs avaient déjà fini de prendre possession des quartiers de Tambacounda en tuant nos malades mentaux. Le manque d’éclairage public jouait  à la faveur des grands bandits qui ont pignon sur rue. La réponse, il faut aller la chercher du côté de la mairie. Me Sidiki Kaba et ses hôtes sont passés par là. Et l’éclairage public est de retour dans toutes les rues de la ville. Un conseiller municipal déclare que « n’eût été l’arrivée de Sidiki Kaba et de ses hôtes, Tamba allait continuer à sombrer dans l’obscurité. C’est pourquoi les lampes sont allumées ». D’autres jalons ont été posés. Il s’agit de la voirie qui mène vers le domicile du ministre au quartier Dépôt. Elle a été complétement rafistolée. Le terrain de la gare ferroviaire où se tiendra le meeting a reçu des coups de balais de certains jeunes garçons et filles recrutés pour la circonstance moyennant 3 000 FCFA par jour. Dans ce cadre, il y’a longtemps que la ville de Tambacounda ne voit plus le passage des tracteurs de ramassage d’ordures, les dépôts sauvages ont été vidés de leurs ordures. Pour les populations, Sidiki devrait venir chaque mois à Tambacounda pour que la ville change de visage. Selon elles, rétablir la collecte des ordures, c’est lutter contre la prolifération des moustiques et des microbes qui engendrent des maladies. Et cela pose, un réel problème de santé publique.

Ousseynou DIALLO / www.tambacounda.info /