Suite à la rentrée politique du ministre de la justice Me Sidiki Kaba, l’honorable député Aida Mbodj, en visite à Tambacounda est montée au créneau pour fustiger l’attitude des Apéristes. Selon elle, « les responsables de l’APR ont mobilisé les moyens de l’État qui devaient servir à soulager les populations, pour un khawaré ».
La rentrée politique du garde des sceaux, ministre de la justice, Me Sidiki Kaba à Tambacounda, ce samedi en présence de trois ministres de la République n’est pas du goût de l’honorable député libérale Aida Mbodj. En visite dans la capitale orientale, elle a dénoncé ce qu’elle a appelé un khawaré de la République. « Les responsables de l’APR ont mobilisé les moyens de l’état qui devaient servir à soulager les populations. Nous avons traversé des zones qui sont devenues très malheureuses avec la mauvaise commercialisation de l’arachide et je pense que l’argent qu’ils ont injecté aujourd’hui à Tambacounda pour faire venir les gens devait servir à soulager les affres des populations. Ils ont fait venir des gens, des artistes et ils ont dépensé énormément d’argent dans une zone frappée par la pauvreté aujourd’hui », a d’emblée tenu à souligner la mairesse de Bambey.
Pour Aida Mbodj, « une mascarade politique a été initiée par les responsables de l’APR pour tromper ces braves populations de Tambacounda ». Selon elle, « A Tambacounda, les gens souffrent et on constate à première vue, la désolation due à la pauvreté des populations. L’Etat se permet de venir à Tambacounda injecter devant les populations sans scrupule de l’argent avec les artistes. Je pense que les populations auront l’occasion d’apprécier et elles aviseront à temps ». Sur l’acte 3 de la décentralisation, le porte-parole des maires du Sénégal dénonce. « Le problème fondamental de l’acte 3 de la décentralisation, c’est le manque de concertation, on aurait à rectifier beaucoup de choses s’il y’avait concertation. C’est une réforme et une réforme a nécessairement besoin de concertation, de consensus. Je l’ai dit de vive voix au président, en tant que porte-parole des maires du Sénégal quand il s’est agi de recevoir les élus. J’ai eu l’occasion de lui en parler pour lui dire d’organiser un large consensus, de faire appel aux autres par ce que le pds ne pouvait pas aller répondre à ces concertations ou on appelait tout le monde à des galéyabés et là le pds ne saurait participer mais s’ils prenaient la peine de prendre chaque parti, la société civile, ils pourraient récolter quelque chose qui pourrait avoir un impact certain sur cette réforme ».
Ousseynou DIALLO / www.tambacounda.info /