Tambacounda : des animateurs formés pour vulgariser les services du PADAER

Plus d’une dizaine d’animateurs encadrés par des conseillers agricoles de l’ANCAR, ont entamé, lundi, un atelier de formation, à l’issue duquel ils pourront expliquer aux producteurs agricoles les mécanismes leur permettant d’accéder aux services offerts par le Programme d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (PADAER).

‘’Après cette formation, les animateurs qui seront encadrés par les formateurs de l’ANCAR vont tenir des ateliers dans les villages, dans les communautés rurales avec les organisations de producteurs pour leur expliquer les mécanismes d’accès aux services du PADAER’’, a indiqué Ngagne Mbow, coordonnateur du PADAER, en marge de l’atelier regroupant une vingtaine de participants, animateurs et formateurs compris. Cette activité constitue la première phase de la mise en œuvre d’une convention de partenariat signée entre l’ANCAR et le PADAER, lancé en novembre dernier pour couvrir les régions de Tambacounda, Kolda, Kédougou et Matam, pour un coût global de 22,40 milliards de francs CFA. Lors de cet atelier, il s’agira de présenter le PADAER ainsi que outils de communication et de sensibilisation aux animateurs, avant de les familiariser avec les fiches de collecte d’informations, a renseigné Mbow. A travers sa démarche de faire-faire, le PADAER a ciblé comme partenaires stratégiques, en plus de l’ANCAR, Bamtaare de la SODEFITEX, la SAED dans la vallée du fleuve, entre autres. Le programme compte appuyer les producteurs dans certaines filières, dont les prioritaires seront le maïs et le riz, en mettant à leur disposition des semences et des engrais, en plus d’un encadrement technique à même de leur permettre de ‘’booster’’ la production.  Le projet compte aussi mettre les producteurs en relation avec des opérateurs de marché pour sécuriser la commercialisation de leur surplus de production, a poursuivi M. Mbow. ‘’C’est un dispositif qui peut être nouveau pour certains et les producteurs ont besoin qu’on leur clarifie par quel mécanisme il faut y accéder pour que les projets qu’ils vont soumettre soient les meilleurs et qu’ils soient validés pour être financés par le PADAER’’, a-t-il expliqué. Concernant le maïs, le projet agricole vise 600 hectares d’emblavures dans la zone, et compte aménager 150 hectares pour le riz, a relevé son coordonnateur, précisant que ces chiffres restent des ‘’estimations’’ et que les réalisations du projet seront ‘’essentiellement tirées par la demande’’. La particularité du PADAER sera d’amener les producteurs à utiliser des semences certifiées, a dit Ngagne Mbow. Pour ce faire, les dispositions nécessaires sont en train d’être prises pour que les producteurs accèdent à suffisamment de semences de riz certifiées. Pour ce qui est du maïs, le PADAER a identifié dans la région les coopératives productrices de semences et est en train de vérifier leur niveau de qualité, en relation avec la Direction régionale du développement rural (DRDR).

APS /