Contribution: Que force reste à la sérénité !

Le terrain politique est par essence le domaine de prédilection des libertés, mais ici comme ailleurs, liberté ne rime pas avec libertinage.La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Pour le dire tout simplement, dans ce domaine aussi, on ne saurait faire usage d’armes non conventionnelles pour régler des problèmes crypto personnels ou porter atteinte à la vie privée.

C’est à ce niveau que ce situe le débat et non ailleurs, pour évoquer l’affaire Sara Niang, pendante devant la Justice et à laquelle, certains, à tort, veulent donner une connotation politique.

Il s’agit d’une affaire purement privée même si le prétexte en a été une manifestation politique. A mon humble avis, cette affaire doit être circonscrite dans ces limites et que cette parenthèse soit vite fermée, pour que la sérénité continue de prévaloir, dans un climat politique et social apaisé.

C’est à mon sens, dans le contexte pré électoral actuel de surcroît, ce dont le Président Wade, le Parti, ses alliés, et notre leader Khouraïchi Thiam ont besoin.

Tous ceux qui prétendent au statut de militant libéral et de Wadistes, doivent œuvrer dans le sens de l’unité et la cohésion, l’élargissement et la massification, descendre sr le terrain, mener des activités de proximité, rester en phase avec les populations à la base pour répondre à leurs préoccupations.

Et c’est à cela que s’investit le Ministre Khouraïchi THIAM qui, il faut le rappeler, aux dernières élections a su relever le défi, en battant à plate couture des mastodontes de l’opposition comme Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, Souty Touré et Abdoulaye Bathily, donnant ainsi au PDS le Conseil régional, la Mairie de Tambacounda et bien d’autres collectivités locales.

Aujourd’hui, l’heure est à la consolidation de ces acquis plutôt qu’aux invectives et querelles intestines. Il s’agit de rassembler et de massifier, à travers des actes comme celui posé récemment par le ministre Khouraïchi Thiam à Makalcoulibantang en mobilisant 68 chefs de villages déterminés et engagés à voter pour le président Abdoulaye Wade en 2012. Cette initiative n’est pas fortuite, il faut le reconnaître car Khouraïchi Thiam fait partie de ces leaders qui ont fait de la proximité une option. Constamment sur le terrain, il reste à l’écoute des populations et des militants.

De tels responsables en phase avec le peuple, Tambacounda en  a besoin, et c’est cela l’essentiel.

Œuvrons tous ensemble, dans une démarche unitaire, dans la paix des cœurs et des esprits, pour l’intérêt de notre région et de notre pays. Comme par ailleurs d’autres responsables nous avaient balisé la voie, à l’image de notre regretté père Moussa Diallo, récemment ravi à notre affection et qui fut un modèle de leader en phase avec son peuple, à qui je voudrais ici rendre hommage et remercier tous ceux qui, de près ou de loin se sont associés à notre douleur.

Puisse l’exemple de tous les illustres fils de Tamba nous inspirer et restaurer la paix des cœurs et la sérénité des esprits !

 

Par Diouma Diallo / Militante du PDS à Tambacounda /