Pour l’heure, on ne connaît pas exactement l’origine du sinistre. Certains se demandent si ce sont des actes prémédités ou une malédiction des dieux qui seraient à l’origine de cette série d’incendies qui déjà créent des situations inexplicables dans les sites orpaillages traditionnels où deux morts, 50 concessions et 100 millions ont été consumés par les flammes le samedi 23 février à Douta.
Si le village aurifère de Diyabougou retient encore son souffle suite aux violents affrontements entre orpailleurs traditionnels faisant un lourd bilan de 7 morts dont 6 Burkinabés et un malien, à Sambrambougou, un autre site d’orpaillage traditionnel, un impitoyable s’y est déclaré tôt le matin du samedi, rayant du coup le village de la carte du Sénégal. Les populations ont essayé, en vain, d’éteindre le feu avec du sable parce que le village ne dispose pas d’eau, mais impuissants face aux flammes ravageuses de cet incendie. Le feu a presque consumé tout le village et elles n’ont réussi à maîtriser l’incendie qu’aux alentours de 15h30 mn faisant un bilan de 54 blessés, cent cases parties en fumée, une importante quantité d’or et beaucoup d’argent estimés à 150 millions de F Cfa ont été réduits en cendres. Pour l’heure, on ne connaît pas exactement l’origine du sinistre. Certains se demandent si ce sont des actes prémédités ou une malédiction des dieux qui seraient à l’origine de cette série d’incendies qui déjà avait créé une situations inexplicable à Douta le samedi 23 février où deux morts, 50 concessions et 100 millions ont été consumés par les flammes. Des populations n’ont de cesse de formuler des doléances, notamment l’implantation d’une caserne des sapeurs pompiers dans tous les sites aurifères pour minimiser les dégâts en cas d’incendie. Mais elles n’ont jamais été écoutées. Une enquête est déjà ouverte par les hommes de l’adjudant chef Arouna Diop, commandant la brigade de gendarmerie de Kédougou pour déterminer les vraies raisons de cet impitoyable incendie.
Ousseynou Diallo / Tambacounda.info /
