[Rétrospective 2012 à Tambacounda] : Ils nous ont quittés en 2012

Tout au long de l’année 2012, les journalistes de www.tambacounda.info vous ont proposés des articles. Tragiques ou comiques, drôles ou dramatiques, parfois impressionnants ou polémiques, certaines de ces histoires vous ont particulièrement intéressées, d’autres par contre à votre libre appréciation. Voici ceux qui nous ont quittés et qui resteront longtemps gravés dans nos mémoires.

En 2012, des amis, proches, parents, icones de tous milieux nous ont dit au revoir: sportifs, politiciens, enseignants, étudiants, retraités…. Rendons hommage à ceux que nous avons perdus cette année et qui nous suivez à travers le portail.

 

Bintou Tall

La dame n’a pas échappé à l’accident tragique survenu à hauteur de Kaffrine, faisant plus d’une vingtaine de morts. Cet ex agent de la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest en quittant Dakar avec sa maman pour assister à une cérémonie funéraire ne savait pas qu’elle avait rendez vous avec la mort. Sa perte a été durement ressentie par ses collègues qui ont déployés de gros moyens pour le rapatriement de son corps et de sa maman. Tous les agents de cette institution, parents, proches, amis s’étaient comme un seul homme pour s’incliner sur la mémoire de la disparue. Bintou Tall, toujours souriante et pleine de joie quitte très tot ce bas monde pour l’au-delà pour son dernier voyage le mercredi 8 aout 2012 vers 17heures. Le choix ne nous appartient pas. Prières à tous ceux qui ont perdu la vie dans cette tragédie routiére survenu le mardi 7 aout 2012.

 

Fatou Demba Kâ

Comme sa fille, Bintou Tall, Fatou Demba Ka, domiciliée au quartier Médina Coura, n’a pas aussi survécu à l’accident tragique du bus « Niokolo Transports », heurté par un camion de charbon sur la route nationale N°1 entre Kaffrine et Tambacounda. Triste de partir en meme temps que sa fille. La volonté divine (Allahou Akbar). Seul Dieu est capable de le faire. Et il l’a fait. Nous ne pouvons que prier pour le repos de leurs âmes et qu’Allah le tout puissant les accueille en son saint paradis éternel. Amen !

 

Boubou Wagne dit Seybané

Étudiant à l’UCAD et ancien Stoppeur de l’ASC Mamacounda de Tambacounda, Boubou Wagne plus connu sous le nom de Seybané repos en paix depuis l’après midi du mercredi 8 aout 2012 au cimetière de Saré Issa, devant une foule immense. Victime de l’accident tragique survenu entre Kaffrine et Tambacounda, sa mort a surpris plus d’un dans son quartier où il était connu par disponibilité, sa gentillesse et son sens des relations humaines.

 

El Hadji Abdoulaye Diallo

Il était un père doublé de grand-père pour certains. Il orientait, éduquait, remettait sur le droit chemin. Ces propos étaient: penser à Dieu, rester sur le droit chemin, la mort arrivera tot ou tard. Repose en paix grand père. Un vieux très pieux, un musulman incontesté ! Un grand entrepreneur qui ne quittait pas la grande mosquée ! El Hadji Abdoulaye Diallo rappelé à Dieu le dimanche 21 octobre dans la matinée à l’hôpital Fann de Dakar, restera toujours gravé dans notre cœur.

 

Fatou Kanté

Décès survenu le jeudi 08 mars à l’âge de 90 ans suite à une courte maladie. L’enterrement aura lieu vendredi 09 mars 2012 après la grande prière de vendredi. Cette dame compte à son actif un bon carnet d’adresses dans la capitale orientale. Elle est la maman de notre consœur et député, Diya Kanté.

Elle est venue au monde et elle y est vécue de belle manière au profit de la communauté. La dame Fatou Kanté a marqué la société sur tous les plans. Elle a servi la communauté et de belle manière. Elle a été à tous les combats pour le respect de la cause humaine. Elle était une icône au vrai sens du terme. Elle fut rassembleuse malgré les charges sociales. Elle était accueillante et son sourire débordant exprimé sa gratitude et sa disponibilité. Elle avait le don de donner sans calculer. Une mère qui s’occupait de son foyer : Mari et enfants, etc… Une grande dame qui aimait et chérissait tant ses enfants et son époux. Elle accueillait et hébergeait des sans abris. Elle a été une régulatrice de plusieurs foyers de tension dans les ménages comme dans les grandes familles. Elle a été l’une des personnes qui peut parler de l’historique de Tambacounda et des grands évènements de Tambacounda tant sur les plans politique, économique, religieux et social. Elle était témoin et elle était active positivement. C’est une bibliothèque. Pour l’histoire, elle fut la première femme responsable politique de Tambacounda et membre fondatrice (elle et son mari feu Fadigui Kanté paix et salut sur lui) du Parti de Senghor : UB/UP, BPS, BDS, UPSS, PS. Le PS avait son Siège dans sa chambre au quartier Dépôt. Elle aimait à raconter, avec plaisir et nostalgie, comment elle s’occupait du Président Senghor sur le plan culinaire : il était un grand amateur du plat « Thiéré ak mboum » et de tant d’autres plats sénégalais.etc… Travailleuse, elle a crée un verger et des champs dans lesquels elle a beaucoup travaillé et qui sont là pour ces enfants. Sur le plan religieux, elle s’est donné à fonds. Elle fut une fervente talibé et une grande pratiquante du tarikha Tidjaniyah. Pour preuve, la maladie qui l’emporta un huit mars 2012, l’avait attaquée lors de la grande prière, un jour de vendredi à la mosquée. On ne peut pas tarir d’éloges pour cette brave, bonne, loyale, serviable, discrète, humble, pieuse, croyante, etc… Nous prions le bon dieu que la terre de Tambacounda lui soit légère et que son âme repose en paix ainsi qu’à tous les disparus. Amine.

 

Mansour Ndiaye

L’homme a toujours marqué son empreinte lors de la célébration de notre indépendance. Mansour Ndiaye tient toujours en haleine tous ceux qui sont présents à l’avenue Demba Diop pour le défilé du 4 avril. Agent des Eaux ; forets et chasse, l’homme était très connu par sa disponibilité et son engagement dans les actions de développement sur son terroir. A Tambacounda, comme dans la région orientale, il jouit aussi d’une réputation de planificateur et de développeur hors pair. Ce renom, Mansour Ndiaye l’a forgé aussi dans son parcours scolaire que professionnel. En toutes les occasions, il s’est montré à la hauteur de toutes les missions qui lui ont été assignées. Son mérite ne souffrait d’aucune contestation chez les jeunes de Tambacounda qui ont suivi le cheminement professionnel de cet homme de tenue. D’ailleurs les agents de l’environnement ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de l’homme, du développeur et du technicien. Ils ont toujours salué sa pondération, sa disponibilité, son sérieux, sa conduite exemplaire et son sens des relations humaines. Ces vertus sont confirmées par son compagnon, Mamadou Mbaye, qui est allé à son chevet aux durs moments de sa vie. « J’ai perdu un frère, un compagnon qui aimait le développement sur tout les plans », a-t-il déclaré. Mamadou Mbaye d’ajouter : « il m’a appelé pour me confier sa famille et je continuerai à accomplir mon devoir de père envers sa famille ». Rappelé à Dieu, il y a de cela quelques semaines à Dakar dès suite d’une maladie. Mansour repose en paix !

 

Abdoulaye Touré dit Pékoss

Son rappel à Dieu est une immense perte pour le mouvement sportif oriental. Le monde sportif Tambacoundois se souviendra encore de cet homme. On aurait souhaité entendre sa voix dans le haut parleur du stade régional flambant neuf mais le destin en voulu autrement. Son décès brutal est survenu le Dimanche 9 septembre 2012 dans la matinée à Tambacounda. Pékoss repose depuis au cimetière de Hafia de Tambacounda. Tambacounda.info présente ses sincères condoléances à sa famille éplorée. Que la terre lui soit légère. Amine.

 

Abdoulaye Moussa Ndiaye

Enseignants, élèves, sportifs entres autres ont mal suite au rappel à Dieu de l’homme que les élèves surnommaient « Sir ». On peut remplir des pages de bonnes paroles en qualifiant Abdoulaye Moussa. Un homme de Dieu, intègre, simple et sympa, sportif. De par sa générosité, sa diplomatie, son discours pédagogue,…il parvenait à rassembler. Si les élèves ont perdu leur maitre, les sportifs quant à eux, ont perdu un arbitre. Tambacounda qui a accueilli cet homme en octobre 1992 et l’a accompagné jusqu’à sa dernière demeure à Dakar suite à son rappel à Dieu le Dimanche 9 septembre 2012 au centre hospitalier régional de Tambacounda. Que la terre lui soit légère. Amine.

 

Mamadou Badara Seck

Une immense perte pour ceux qui l’ont connu et approché. Puisse Allah, LE TOUT-PUISSANT l’accueillir dans son Paradis. Amine ! Son décès survenu le samedi 1er septembre 2012 à 11 heures à Tambacounda. Mamadou Badara Seck a été inhumé le dimanche à 10 heures au cimetière de Médina Coura de Tambacounda. L’homme a toujours a toujours défendu la cause des populations au conseil municipal de Tambacounda où il a longtemps siégé jusqu’en 2000 avant de prendre sa retraite politique. Mamadou Badara Seck, fidèle talibé Tidiane, il a eu à recevoir et etre reçu par le défunt khalife des Tidianes, Serigne Mansour Sy. Qui d’ailleurs, un de ses fils porte son nom. Le défunt khalife lui vouait une admiration considérable. Repose en paix Papa !

 

Dieynaba Makhanéra

Son décès est survenu le jeudi 19 juillet 2012 à Dakar et l’inhumation a eu lieu le vendredi 20 juillet 2012 au cimetière musulman de Ouakam à Dakar, après la prière du vendredi. On ne cessera jamais de témoigner sur la vie courte de cette jeune dame qui vivait en parfaite harmonie avec ses voisins. Elle était calme, pieuse, timide et gentille c’est dure mais « koulou chayine zahikatoul mawti ». Repose en Paix la Sœur !

 

Maitre Diédhiou

Cherif Macky Diédhiou à l’état civil fut greffier en chef au tribunal régional de Tambacounda. Il est rappelé à Dieu le 8 octobre 2012 au centre hospitalier régional de Tambacounda, dés suite d’une maladie. Me Diédhiou ne passait pas inaperçue dans la capitale orientale où il est affecté en 1993, après avoir servi à Dakar, Thiès et Kaolack. A Tamba, il jouissait d’une bonne réputation et rendait beaucoup de services. Maitre dépose la robe noire en 2000 pour faire valoir ses droits à la retraite.

 

Aïssatou Tounkara

Mère de  Monsieur Thierno Mamadou Tounkara, manager général du Coton Sports de Tambacounda, décès survenu ce 10 juillet 2012 à Tambacounda. Que la terre de Tambacounda lui soit légère.

 

El Hadj Sidy Sakho

Le mardi 12 juin 2012, dès le petit matin, nous apprenions, avec une grande tristesse, le décès de Monsieur El Hadj Sidy SAKHO, le Chef de Village de Diawara. Né vers 1918, à Diawara, El Hadj Sidy SAKHO était l’une des mémoires vivantes de cette ville. À 29 ans, il  alla, comme c’était fréquent à l’époque (dans les quatre coins du Sénégal), en France ; Bordeaux fut sa ville d’adoption, une ville qui est restée dans son cœur comme les beaux paysages du Nil restèrent dans celui de Chateaubriand, puis ensuite Marseille, la cité Phocéenne. De 1947 jusqu’à sa retraite, en 1977, il a toujours exercé le métier de docker. D’ailleurs, je me souviens, il y a près de deux décades, après avoir lu le « Docker Noir » d’Ousmane Sembene (qui exerça lui-même cette profession), un chapitre entier  de ce roman était  consacré à ses compagnons de travail parmi lesquels, se trouvait El Hadj Sidy SAKHO (et dans ce chapitre, Sembene rendait un hommage sincère à ces « Sarakolés » sérieux et travailleurs).

 

Adja Aissatou Ndiongue

Si le mot « légende » existe, il a probablement été inventé pour décrire notre grand-mère, Adja Aissatou. Elle restera à jamais dans les mémoires. Rappelée à Dieu le 6 septembre 2012, Adja Aissatou Ndiongue dite Ndiaknate Ndiongue est pour certains ; mère et pour d’autres grand-mère. Que la terre lui soit légère. Amen !

 

Assane Diallo / Tambacounda.info /