Tambacounda : dons aux détenues de la MAC

Le Comité Régional de Lutte contre les violences Faites aux Femmes, a organisé, ce mercredi 9 janvier 2013, une cérémonie de remise de dons aux femmes détenues de la Maison d’Arrêt et de Correction de Tambacounda.

Présidée par Amadou Bamba Koné, Préfet du département, la cérémonie a eu la présence de Meïssa Ciss, Inspecteur d’Académie Adjoint ; du responsable de l’AEMO, du développement communautaire, ainsi que de Boubacar Diallo du Conseil Général de l’Isère, de Madame Diamé, Fatou Sakho et des membres du comité.

Avec le soutien de bonnes volontés, le Comité Régional de Lutte contre les Violences faites aux Femmes a remis des dons aux femmes détenues de la Maison d’Arrêt et de Correction de Tambacounda. Ce comité a remis : 2 cartons de savons, 71 paquets de coton hygiéniques, 15 bouteilles d’eau de javel, 48 brosses à dents, des pots de crème, des paquets de sucre, du savon en poudre etc. pour Mme Diamé, Fatou Sakho, coordonnatrice du comité, « nous avons commencé à dérouler notre plan d’action des mercredis du CRLVF et c’est à l’issus de la session de formation des membres en droits humains, qu’une commission des affaires sociales est créé. Il s’agit pour nous de rendre visite aux détenues, un mercredi par mois. Nous sommes à notre première sortie. Ce sont des femmes comme nous qui y sont. Elles ont les mêmes droits que nous, donc il ne faut pas que la société les oublie. Nous avons échangé avec elles et beaucoup d’entre elles ignorent les droits humains. Il faut les accompagner, nous avons notre part de responsabilité car nous devons sensibiliser pour un changement des comportements ». Selon Mme Diao, Mariama Diamé, responsable de la commission sociale, « nous voulons prendre en charge les problèmes des détenues. Il nous faut faire de sorte que ces femmes ne sentent pas la différence entre la prison et la maison familiale ». A Amadou Bamba Koné, Préfet du département de Tambacounda, de déclarer que’«  homme achevé est celui qui, après avoir su ce qui se passe dans la prison et au cimetière, se lève au dessus des humains pour comprendre l’autre. Il faut que ce geste se pérennise et s’inscrive dans l’agenda de la Maison d’Arrêt et de Correction de Tambacounda».

 

Par Ansoumana Sadio / Tambacounda.info /