L’Odcav fait encore montre de toute son incompétence à gérer un conflit
Dimanche dernier, le stade régional de Tambacounda a connu une scène pas habituelle. Des journalistes ont été empêchés d’exercer librement leur travail par l’Odcav de Tambacounda. Et le mobile brandi par la structure était que des journalistes ont écrit des papiers qui n’étaient pas du tout en leur faveur, comme si les papiers de presse devaient toujours chanter leurs louanges. Et pour quelle raison d’ailleurs ? Et pire, c’est aux gendarmes qu’ils ont demandé de faire déguerpir les journalistes, en plein exercice de leur mission, comme des pestiférés d’ailleurs.
La scène d’hier friserait un net recul de notre démocratie et une entrave à la liberté de presse, tant chantées et vantées partout comme modèle à travers le monde. Un journaliste en plein exercice de son métier a été humilié au stade régional de Tambacounda. Il a été victime d’une cabale que lui a fait subir l’Odcav de Tamba. Sans aucune notification de quoi que ce soit, il a été seulement demandé à ce qu’il quitte la main courante et regagner incognito la loge où partout ailleurs sans rien lui notifier. La gendarmerie a voulu exécuter l’ordre reçu de l’Odcav. Ce que le journaliste a catégoriquement refusé et demandé à la gendarmerie de l’embarquer pour qu’à la fin, une notification puisse lui être servie afin qu’il sache réellement les tenants et les aboutissants dans cette affaire. Un article paru dans le site www.Tambacounda.info avait parlé de la démission du président de la CQRP de l’Odcav, ce qui a crée l’ire chez les responsables de l’Odcav, au point qu’ils se braquent pour, disent-ils, interdire l’accès à la main courante à des journalistes, dûment mandatés par des organes. Cela montre encore une fois que l’Odcav outrepasse les textes et les lois de la république. Sinon, comment comprendre que dans une manifestation publique et dans un lieu public, que des journalistes puissent faire l’objet d’interdiction d’accès à la main courante. Ils ne savent que l’organisation des matchs dans le stade ne leur donne pas le droit d’y interdire où d’y autoriser des personnes selon leurs humeurs. Le stade est un lieu public et que toute personne à le droit d’y accéder selon les normes prescrites. Les autorités du stade, les autorités de la ville, tous, doivent se lever et rétablir l’ordre dans ce stade. Et si l’on y prend garde, c’est la structure elle même qui sera l’instigatrice de la violence dont elle se défend chaque jour. A bon entendeur salut !
Par Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /