Certaines jeunes filles subissent le choix de leurs parents et la pression sociale. Elles se retrouvent trop rapidement avec des responsabilités de femmes et de mères et peuvent courir des risques liés à des grossesses précoces. Il est important de leur donner la possibilité d’exprimer leur opinion sur cette question et de choisir le moment où elles souhaitent se marier. Le cas de la jeune fille, F. D., habitant le quartier Gourel Barry, en est une parfaite illustration. Agée de 14ans, elle a échappé belle à cette règle, grâce à l’intervention de Mme Niang Khady Ba de l’inspection d’Académie de Tambacounda.
Victime de menaces par sa famille qui la pousse au mariage précoce et forcé, F. D. a tenté de fuir son quartier de Gourel Barry, installé derrière Gourel Diadié, perdu dans une des forêts de la commune de Tambacounda. F. D. n’a jamais eu l’occasion de fréquenter un cycle normal d’études car elle a perdu son père quand elle était un bébé. Cette fille devrait etre l’une des victimes du phénomène récurent des mariages précoces dans la capitale orientale jeudi prochain, n’eut été l’intervention de Mme Niang Khady Ba de l’inspection d’Académie de Tambacounda. Son mariage devrait etre scellé le jeudi prochain alors qu’elle ne veut pas de l’homme que sa famille lui a proposé. Malheureusement pour elle, sa famille a campé sur sa position. Informée la dame a pris son bâton de pèlerin pour s’enquérir de la situation. Son intervention a tout changé en une demi-heure quand elle a rencontré l’oncle de la fille qui a changé d’avis, lors de leur face à face, hier lundi. Interrogée sur l’historique de ses rapports avec l’homme, c’est avec désolation qu’elle parle de ce cas. Mme Ba a fini par jouer un rôle important, séduisant l’oncle de la fille qui a décidé d’annuler le mariage. A suivre
Assane Diallo / Tambacounda.info /