[Vidéo] Angoisse et amertume à Diyabougou

Angoisse et amertume sont les sentiments les mieux partagés à Diyabougou, village d’orpaillage traditionnel ayant longtemps demeuré sous les projecteurs de l’actualité avec les affrontements meurtriers entre maliens et burkinabé et qui avaient eu comme conséquence la fermeture du site. Quelques mois après la reprise effective des activités sur la base d’un arrêté signé par le ministre de tutelle, juste au moment où la mayonnaise a commencé à prendre, la corde de la guitare se casse en pleine symphonie. Le ministre des mines ordonne l’arrêt de la confection des badges conçus par le service régional des mines de Tambacounda, en concertation avec la société civile et les acteurs sur le terrain, afin d’identifier les travailleurs étrangers évoluant sur le site. Un coup de massue pour la quasi totalité des habitants de cette contrée du département de Bakel qui avaient fini par croire que les facteurs d’insécurité seront juste réduits à leur portion congrue avec cette initiative. Ils invitent l’État à revoir cette décision, et à consolider cet acquis jamais donné dans un site d’orpaillage dans la sous région.

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