Ukraine: Moscou refuse à l’OSCE l’entrée en Crimée

La Russie a souhaité samedi que la mission de l’OSCE en Ukraine aide à «surmonter la crise» dans ce pays.

10h30
La Russie a souhaité samedi que la mission de l’OSCE en Ukraine aide à «surmonter la crise» dans ce pays. Moscou a souligné que les observateurs internationaux ne se rendront pas en Crimée. «La partie russe espère que les objectifs et le travail impartial des observateurs internationaux aideront à surmonter la crise en Ukraine», a déclaré le ministère des Affaires étrangères russe dans un communiqué. Mais il a ajouté que «le mandat de la mission reflète les nouvelles réalités politiques et juridiques et ne s’étend pas à la Crimée et à Sébastopol qui font désormais partie de la Russie». Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé les observateurs à aider à mettre fin au «banditisme nationaliste rampant» et aux «tendances extrémistes» en Ukraine.

9h20
Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé samedi que les soldats rentrant de Crimée seraient bien accueillis et ne seraient pas traités comme des déserteurs mais comme des «véritables héros». Le ministère précise qu’il cherche à combattre la désinformation à ce sujet «diffusée activement par les services spéciaux russes». Cette désinformation vise à accréditer l’idée que «les unités quittant la péninsule pour le continent seront dissoutes et que le parquet ukrainien poursuivra chacun de leurs soldats pour haute trahison», indique le ministère dans un communiqué affiché sur son site internet. En le démentant formellement, le ministère ajoute que les soldats servant en Crimée «sont de véritables héros pour tous les Ukrainiens». Les autorités étudient actuellement «au plus haut niveau» la possibilité de leur accorder le statut d’ancien combattant, assorti de garanties et de prestations sociales adéquates, «pour avoir manifesté de la résistance et du courage». «Aucun des soldats en Crimée – patriotes qui n’ont pas trahi leur serment de fidélité à la nation ukrainienne – ne sera oublié», ajoute encore le communiqué signé aussi par l’état-major général.