Tambacounda : Les anciens élèves de Don Bosco à l’école de l’énergie solaire

Pour être capable de dimensionner un système solaire domestique (SSD), de l’installer et d’assurer sa maintenance, le centre de formation Don Bosco a formé ses anciens élèves. En partenariat avec la fondation ETC, la dite formation a débuté le 3 février pour être bouclée ce 29 mars. Selon Simon Diouf professeur, les formateurs ont tenu a « expliquer aux apprenants les limites du SSD et les différents éléments qui composent leur rôle et le fonctionnement global ». C’est ainsi que le dimensionnement « basé sur des calculs permet au technicien de choisir tout le matériel nécessaire pour réussir son installation ».

Présent à la cérémonie de fin de formation et de remise d’attestations, Abdoulaye Sarr, Président de la Chambre des Métiers, s’est réjoui de la démarche des autorités du centre. « Nous travaillons ensemble depuis notre arrivée à la chambre des métiers. Nous avons vu aujourd’hui des élèves très engagés. Nous avons aussi travaillé avec ce centre pendant la foire régionale des artisans. Nous souhaitons que le partenariat Don Bosco- Chambre des Métiers soit une occasion pour démultiplier cette formation dans toute la région ».

Pour le frère François Coly, directeur dudit centre, « dans le programme triennal, nous avons prévu la consolidation et l’extension du centre. Consolider les acquis et essayer de diversifier l’offre éducative pour que les apprenants puissent être plus opérationnels. Et dans le cadre de l’électricité, nous avons pensé installer une sous filière  Energie Solaire, car il faut que la formation soit adaptée à la réalité du milieu d’autant plus qu’à Tambacounda il y a assez de soleil. Et  avec la politique du gouvernement, nous préparons des techniciens pour qu’ils puissent être opérationnels sur le terrain ».

A en croire madame Partedier, de la fondation E TC, « ce projet a commencé en 2012 en partenariat avec Don Bosco. Le but du projet est l’adaptation de l’offre de l’école dans le domaine de l’énergie solaire aux besoins des populations afin de créer de l’emploi. D’autres activités sont développées comme la formation des formateurs ». Monsieur Bernard Seck, le Didec, est largement revenu sur l’importance de cette formation, car « dans un pays comme le nôtre où il n’ya pas de pétrole, le soleil est une aubaine. Avec plus de 3000 heures de soleil par an, nous disposons de source intarissable d’énergie » a –t-il souligné.

 

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