
Une révoltante affaire d’enlèvement d’une dame mariée, défraie la chronique à Tamba. Kidnappée à la Cité «Cse» sise à Golf (Dakar), la victime : A. Diop, 24 ans et mère de deux enfants, a été conduite à Tamba par ses ravisseurs, qui l’aurait violée, puis ligotée et abandonnée dans un piteux état, à proximité du camp militaire de Tamba. Secourue, elle a été admise en observation à l’hôpital régional local.
Une femme mariée et mère de deux enfants, enlevée à Dakar, violée, ligotée et abandonnée à Tamba devant le camp militaire. Cette affaire de mœurs a fini de faire le tour de la capitale orientale. C’est aux environs de 10 heures du matin hier dimanche que l’affaire s’est ébruitée à Tamba. Les limiers du commissariat urbain de la ville, ainsi que les sapeurs-pompiers locaux, alertés, ont de suite fait cap sur le camp militaire de Tamba, précisément, les lieux où la victime a été localisée.
Sur place, ils ont retrouvé une dame à même le sol, ligotée et se trouvant dans un piteux état. Après les constatations d’usage des limiers, elle a été identifiée sous le nom d’A. Diop, 24 ans, mariée et mère de deux enfants. Commerçante de son état, elle est gérante d’un magasin qui a pignon sur rue à la cité «Cse», à Golf (Dakar). En sus des constats d’usage, les hommes du commissaire Bassamba Camara ont ordonné que la victime soit détachée, afin d’être acheminée par les sapeurs-pompiers aux urgences de l’hôpital régional de Tamba où elle a été admise en observation. L’enquête ouverte par la police a permis de lever un coin du voile sur les raisons de son abandon à proximité du camp militaire de Tamba. De sources concordantes proches de l’enquête, c’est dans la matinée du samedi 29 mars dernier vers 9h30mn, qu’A. Diop, domiciliée aux Parcelles assainies, a été enlevée devant son magasin sis à la Cité «Cse». Ses ravisseurs qui l’ont solidement ligotée, l’ont contrainte à ingurgiter des produits. Après quoi, elle a perdu connaissance. Toujours selon nos sources, ses ravisseurs, dont elle dit ignorer les identités, l’ont sauvagement violée, avant d’être embarquée dans un véhicule 4×4, par ses ravisseurs, qui l’ont conduite jusqu’à Tamba.
Sur le mobile de cet enlèvement, nos interlocuteurs, qui ne sont pas catégoriques, ont cependant confié que la victime, qui peine à articuler les mots, a révélé avoir fait récemment l’objet de menaces de mort, via un Sms envoyé par un numéro «Tigo», abonné au nom d’une dame. Un début de piste auquel s’accrochent les hommes du commissaire Camara.
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