Nouveau séisme: Des milliers de Chiliens en quête de vivres

La ville côtière d’Iquique, d’environ 180’000 habitants, a été fortement touchée mercredi soir par un nouveau séisme d’une magnitude de 7,6. La secousse est survenue 24 heures après un premier tremblement de terre de 8,2 qui a officiellement fait six morts et provoqué l’évacuation de près d’un million de personnes mardi soir.

«On est venu acheter car tout a été fermé après le grand séisme. Nous n’avons pas de pain, nous n’avons pas d’eau, nous n’avons rien», explique Amelia Cecila Icharruz, une habitante d’Iquique.

Face à une inflation incontrôlée des prix de certains produits de base, dont le pain et l’eau parfois vendus le double du prix habituel, les autorités du nord du Chili ont ordonné l’arrestation de tout commerçant qui s’aviserait de spéculer.

Les répliques se suivent
Iquique, ville côtière d’environ 180’000 habitants, a été fortement touchée mercredi soir par un nouveau séisme d’une magnitude de 7,6. La secousse est survenue 24 heures après un premier tremblement de terre de 8,2 qui a officiellement fait six morts et provoqué l’évacuation de près d’un million de personnes mardi soir.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, une nouvelle réplique d’une magnitude de 6,1 a été ressentie dans la même zone sans faire de victimes, a annoncé le Centre sismologique national chilien.

La terre avait continué de trembler jeudi dans le nord du Chili, avec des secousses de moindre puissance. «En ce moment, nous enregistrons plus de 10 répliques par heure», a déclaré Sergio Barrientos, le directeur du Centre sismologique.

Rétablir les services fondamentaux
La présidente chilienne Michelle Bachelet a fixé comme priorité le rétablissement des services fondamentaux, comme l’eau potable, l’électricité et l’ouverture de magasins d’alimentation.

Les services d’électricité ont été rétablis à 72% et les services d’eau à 67% dans la région de Tarapaca, la plus touchée, selon les autorités.

Les téléphones mobiles et les réseaux sociaux sont en outre indispensables à la communication pour les Chiliens touchés par le séisme. Après le tremblement de terre, quelque 22’500 SMS par seconde ont été envoyés au Chili à partir de l’application mobile WhatsApp, a expliqué au journal El Mercurio Jan Koum, son directeur général.

Forte secousse attendue
Le Chili est situé sur ce que les géologues appellent la ceinture de feu du Pacifique, où l’activité sismique est particulièrement intense. Selon les sismologues, un tremblement de terre de très forte magnitude est attendu dans le nord du pays, en raison d’une forte accumulation d’énergie ces 150 dernières années.

(ats/Newsnet)