Le journaliste-politologue, Babacar Justin Ndiaye, a rendu visite ce lundi à Karim Wade à la Maison d’arrêt (Mac) de Rebeuss. «Nos discussions ont porté sur la politique de façon générale, l’Afrique et le monde. Sauf sur la politique domestique, c’est-à-dire les affaires intérieures du pays. Karim m’a exprimé sa détermination à travailler pour le Sénégal. Il n’a pas le moral brisé. Pas du tout. Loin s’en faut. Je lui ai donné des conseils en lui demandant de lire le maximum d’ouvrages, notamment les ouvrages autobiographiques. Je lui ai fait savoir que les ouvrages autobiographiques donnent des hauts et des bas de la vie des grands hommes.
Quand on est en difficulté, mieux vaut lire des livres pareils pour comprendre que vous n’êtes pas en train d’inaugurer une difficulté», explique Justin.Selon lui, il a trouvé Karim dans une vivacité intellectuelle et au meilleur de sa forme. «Il a une fraîcheur intellectuelle que l’épreuve n’a nullement affaiblie. Il a gardé sa vigueur intellectuelle. Contrairement à une image d’Epinal, Karim ne fait pas montre d’une hégémonie encore moins d’un autoritarisme intellectuel. Il est sensible aux réflexions. J’ai trouvé un homme sensible aux arguments, porté sur l’échange. Il est réceptif aux bonnes idées et aux idées justes. Il est très attentif aux idées qui lui sont opposées et n’impose pas ses idées», rapporte-t-il.
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