Tambacounda : 40 relais et 4 animateurs capacités pour la participation des jeunes et femmes aux locales 2014

Le faible niveau d’instruction et de scolarisation, le sexe, l’âge etc sont entre autres les obstacles qui limitent la participation politique des femmes et des jeunes. Le projet de « participation politique de ces jeunes et des femmes aux élections locales 2014 » déroule ses activités après son lancement. Ainsi, 40 relais (10 par département) et 4 animateurs (un par département) sont formés pour le suivi du processus de participation des femmes et des jeunes pour les locales dans la région de Tambacounda. Pour Madame Guéye, Magatte Ndiaye coordonnatrice de ce programme, « ces relais et animateurs sont chargés d’animer des causeries, dans les 4 départements de la région. Ils se chargent de sensibiliser les populations sur ces élections ». Ces derniers vont aussi amener certains à retirer leur carte d’électeur. La participation massive de cette couche vulnérable aux élections locales est la principale activité des mandataires de ce projet. Après la formation des relais et des animateurs, une série de rencontres d’échange, de sensibilisation et de plaidoyer avec les leaders des partis politiques ainsi que des leaders d’opinion sociaux et religieux sont tenues. Des comités de pilotage sont mis en place pour dérouler des plans d’action pouvant déboucher sur l’atteinte de l’objectif visé. Il s’agit donc de participer au renforcement de l’équité de genre par la promotion de la participation politique des femmes et des jeunes lors de ces élections locales. Selon Imam Aboubacar Sylla, de Koumpentoum, « c’est un projet très important qui demande de permettre à chacun d’exercer librement son droit de vote. Dans l’Islam, la femme est très respecter et libre de ses mouvements de développement de la société ». Imam Thierno Sada Bâ de Kidira confirme l’engagement des Imams et Oulémas de la région à prêcher la bonne parole pour un changement de comportement. « Nous sommes résolument engagés à accompagner ce projet. Et nous allons sensibiliser les populations dans pendants des moments de causeries et de rencontres ». Il est souvent constaté la mise à l’écart des femmes et des jeunes, l’achat de conscience, la rétention des cartes d’électeur ou leur achat. Pour Bâ Oumou Diallo, point focal de ce projet, « pour mettre fin à ces pratiques néfastes qui constituent un frein au développement de nos sociétés, des comités de veille et d’alerte sont montés avec les OCB, les GPF, les OSC, les femmes leaders, les Imams et la société civile ». Il faut, selon Ibrahima Sory Diallo, Secrétaire Exécutif de l’ONG La Lumière, « des jeunes et des femmes suffisamment formés qui s’engagent dans le processus de prise de décision pour un renforcement de leur participation au processus de développement et de contrôle de l’action publique ».

[orbit]

www.tambacounda.info/