Dominique Alderweireld persiste et signe. Pas impressionné le moins du monde par les menaces des avocats de Dominique Strauss Kahn, le patron du bar à hôtesses, qui a délibérément fait dans la provocation en le nommant «Dodo Sex Klub», ne compte pas céder un pouce de terrain.
«Ça ne m’angoisse pas. Je n’avais pas envie de l’appeler ‘Chez Marcel’ ou ‘Chez Ginette’. Je trouve que c’est une bonne idée de communication. Mais je peux me tromper, on n’est jamais sûr», a-t-il expliqué à RTL. «J’utilise mon nom aussi, puisque c’est Dodo Sex Klub. Ça me sert de publicité mais j’ai aussi eu quelques déboires à cause de lui et de sa notoriété, donc je pense que c’est équilibré et pas bien grave».
«Ça m’amuse. On verra si ils (les avocats de Dominique Strauss-Kahn) ont gain de cause en Belgique. Ils sont loin d’être sûrs de gagner», a réagi Dominique Alderweireld. «A part un arrêté de fermeture, il n’y a rien qui va m’empêcher d’ouvrir» mercredi soir ce cinquième établissement, situé à Blaton, près de la frontière française, avait-il affirmé.
Clients frileux
Quelques serveuses et strip-teaseuses étaient présentes mercredi lors de l’ouverture de cette «maison de plaisir» qui compte une «table dance» et des chambres, mais la présence de nombreux journalistes semblait devoir dissuader tout client de venir inaugurer l’établissement.
Deux affiches à l’effigie d’une femme en sous-vêtements et au regard aguicheur ornaient la façade de cette bâtisse en briques peinte en gris, avec l’inscription «DSKlub Table Dance», a constaté un photographe. L’utilisation des initiales «DSK» est «un clin d’œil» à l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), «mais signifie ‘Dodo Sex Klub’ en néerlandais», a répété «Dodo la Saumure». «Je m’appelle Dominique. Le sexe, c’est mon métier, les clubs, c’est mon métier», a-t-il ajouté.
Deux photos de presse encadrées de Dominique Strauss-Kahn avaient été accrochées dans le hall d’entrée et au-dessus du bar de l’établissement, aux lumières rouges tamisées, dont le patron a répondu pendant tout l’après-midi aux questions des journalistes.
(Newsnet)
