Sur l’axe Tambacounda-Dialacoto, le calvaire des usagers, du moins des « goorgoorlu », s’est transformé en une indescriptible galère avec les travaux de reconstruction en cours. Des volumes insoupçonnés de poussière sont quotidiennement inhalés et les multiples ralentisseurs empoisonnent la vie des automobilistes.
Rallier Dialacoto est présentement assimilable à déplacer une montagne. Les travaux de reconstruction de cette partie du corridor Dakar/Tambacounda/Kédougou/Bamako sont en cours, au grand bonheur des usagers mais, les désagréments sont quasi difficiles à supporter. Sur presque tout le long du chantier, l’on roule sur une piste latéritique par endroits très mal en point. Pour ceux qui n’ont pas la chance de se déplacer avec des véhicules climatisés, c’est la croix et la bannière. Sur cet axe, il est connu que ce sont de vieilles guimbardes qui font office de véhicule de transport en commun, et les passagers en prennent pour leur grade. Ces nuages de poussière sont d’ailleurs devenus un facteur d’accident car annulant toute visibilité sur une centaine de mètres quand un véhicule vous dépasse ou quand vous rencontrez un convoi de gros porteurs. Il s’y ajoute que le tronçon est parsemé de ralentisseurs mal matérialisés qui cassent des véhicules comme le train de ce gros porteur que nous avons dépassé aux environs de Hamdallaye Pont.
La question que tout le monde se pose et qui demeure pour l’heure sans réponse, est de savoir s’il est indiqué d’ouvrir une déviation sur une quarantaine de kilomètres. Le cas échéant, ne serait-il pas impérieux de procéder à des arrosages quotidiens du tronçon ?
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