Proche-Orient: Le pape commence un pèlerinage en Terre sainte

Après la Jordanie, le souverain pontife doit ensuite se rendre à Bethléem, en Cisjordanie et à Jérusalem.

Dans une région troublée, la visite de ce pape rétif au protocole et qui n’aura pas de papamobile blindée, donne des sueurs froides aux forces de sécurité. En Jordanie, 500 soldats renforceront la garde royale et 3000 agents de la sécurité palestinienne prendront la relève à Bethléem.

La police israélienne mobilisera, elle, 8500 agents pour un dispositif baptisé «Opération soutane blanche». Elle a par ailleurs engagé des procédures d’éloignement à l’encontre de quinze activistes juifs d’extrême droite soupçonnés de vouloir «provoquer des troubles».

Rencontre avec Bartholomée

Il s’agira d’abord pour François de rencontrer à Jérusalem le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée, le chef spirituel de l’Eglise orthodoxe dans le monde.

Le moment fort de cette rencontre sera une prière commune dimanche soir dans l’Eglise du Saint-Sépulcre, le lieu de la crucifixion, de la mise au tombeau et de la résurrection du Christ, selon la tradition.

Relancer l’élan oecuménique et le dialogue interreligieux sont parmi les priorités du pontificat de François qui, symbole fort, sera accompagné dans son voyage d’un rabbin et d’un professeur musulman.

En Jordanie, François rencontrera le roi Abdallah II, célébrera une messe et prendra un bain de foule dans un stade d’Amman, avant de se rendre à Wadi al-Kharrar, plus connu sous le nom biblique de Béthanie, dans la vallée du Jourdain, le site du baptême de Jésus.

Après plusieurs étapes en Cisjordanie et en Israël, son séjour doit se conclure lundi par une messe au Cénacle, lieu du dernier repas de Jésus pour les chrétiens et tombeau du roi David pour les juifs.

(ats/afp/Newsnet)