[Attention, certaines images peuvent choquer] Tambacounda : Une femme ébouillante sa coépouse avec une marmite d’eau chaude

Monstrueux. C’est le moins que l’on puisse dire pour qualifier les actes qu’ont commis K. Diamanka et son époux B. Cissokho sur la première épouse M. Touré, âgée de 26 ans et mère de cinq enfants. Les faits se sont produits le lundi 2 juin dernier aux environs de 10 heures au quartier Saré Sidy de la commune de Tambacounda. Ce jour, l’époux, ouvrier de profession, venait de débarquer à Tambacounda, après une absence de quelques jours. Plus belliqueuse, la deuxième épouse K. Diamanka s’est empressée d’aller dire à son mari, que depuis son départ, les enfants de sa coépouse ne le saluent pas. En mauvais époux, B. Cissokho s’est aussitôt attaqué à sa première épouse avant de la tabasser. Cette dernière se réfugie chez le voisinage avant que l’époux ne l’extirpe pour la ramener chez lui. Mais, c’était sans compter avec la deuxième épouse qui, certainement avait muri un plan. Elle soulève la marmité remplie d’eau chaude qu’elle déverse sur sa coépouse M. Touré, l’atteignant grièvement sur la face latérale gauche thoraco-abdominale et la face latérale de la cuisse gauche. Le pire dans cette histoire, c’est qu’après un tel acte de la deuxième épouse, l’époux reprend le bâton pour en assener plusieurs coups à sa première épouse.

Les voisins tout aussi fautifs n’ont pas pipé mot. C’est un des témoins, habitant le quartier Gouye, sidéré par l’indifférence de l’époux et du voisinage, qui évacuera la victime au district sanitaire de Tambacounda où nous l’avons trouvée sur son lit d’hospitalisation très mal en point en train de lutter contre la mort sans revenue. C’est le commandant de brigade de la gendarmerie territoriale qui lui a payé toutes ses ordonnances, après avoir reçu l’information faisant état de la présence d’une dame internée dans cette structure sanitaire en train de lutter contre la mort à cause de son époux et sa coépouse.

La perspicacité des hommes de l’adjudant Abdoulaye Diop a porté ses fruits. Les deux présumés « criminels » ont été cravatés tard dans la nuit du mardi au mercredi alors qu’ils rangeaient leurs bagages pour quitter la ville.

Selon les témoins oculaires, la deuxième épouse K. Diamanka sautait sur la moindre occasion pour étaler sa rivalité agressive et violente sur la première épouse. Elle la vouait une haine viscérale et à chaque occasion, elle proférait des propos aigres-doux à l’encontre de la première épouse devant leur mari et ce dernier n’est jamais intervenu pour ramener de l’ordre dans la maison.  La « niarel », continuait ses provocations et persécutions contre sa coépouse, histoire de la faire chasser du domicile conjugal. Mais, celle-ci tenait tête et ne répliquait toujours pas aux agissements de la « niarel » avant qu’elle ne monte vite d’un cran le jour de l’arrivée de l’époux et ce qui a fait une victime collatérale.

Sans doute la justice leur gardera rigueur puis que cet acte a été précédé d’un autre. K. Diamanka avait ébouillanté son enfant âgé de 3 ans que le couple a géré sans le moindre soupçon.

En attendant que l’enquête livre les secrets de ce douloureux dossier, B. Cissokho et sa deuxième épouse seront présentés devant le procureur ce jeudi 5 juin 2014.

La présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes Mme Diamé Oumou Sakho est allée à son chevet au district sanitaire de Tambacounda.

[orbit]

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