La Coalition Taxaw Temm de Tambacounda, sous l’égide du coordonnateur Amadou Bâ et ses compagnons, n’est pas du tout contente de la gestion municipale de la capitale orientale. En conférence de presse, le porte parole Souleymane Diarra affirme que le conseil municipal fait fi des intérêts des populations, particulièrement les étudiants qui ne reçoivent plus de subventions de la mairie, et vivent dans des conditions misérables sans logement ni bourses. Mr. Diarra a également fustigé le défaut d’éclairage, le mauvais état des routes, la situation du marché central. Les membres de la dite coalition ont également déploré la gestion boulimique du foncier de la commune de Tambacounda. « Nous allons nous mobiliser et aller aux élections locales non seulement pour changer le visage de Tambacounda mais aussi aider les jeunes, les femmes, bref les populations qui ont trop souffert. Notre équipe est composée d’hommes, de femmes, pétris de qualité et pleins d’engagements à servir la capitale orientale », a souligné Fodéba Noba. Les membres de la coalition ont indiqué qu’en cette période hivernale, « Tambacounda ressemble à un gros village à cause de son manque d’infrastructures routières, sanitaires, d’éclairage public et l’étouffement du marché central, entre autres difficultés». Selon lui, l’heure de changer l’équipe municipale a sonné. Sous ce rapport il sied de se mobiliser pour le départ de l’équipe municipale sortante. Pour Mr. Noba, le maire a entamé des travaux de construction de pont qui, depuis trois ans sont aux arrêts et tardent à être redémarrés. La Coalition Taxaw Temm se pose des questions à savoir, « qu’est ce qui bloque les travaux qui commencent à coûter cher aux populations riveraines des quartiers Abattoirs, Gourel Diadié et Gouye » ? Au regard de tout cela, la coalition « exige solennellement du maire, spécialiste de l’approche unilatérale et maître du fait accompli, la lumière sur l’arrêt des chantiers et la boulimie foncière qui secoue Tambacounda, interpelle les services compétents et demande à l’administration de prendre la pleine mesure de ses responsabilités face à cet accaparement foncier et à l’arrêt des travaux mais aussi un bilan ».
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