
La “phase de généralisation” des bourses familiales a officiellement démarré jeudi à Kaffrine (centre), à l’initiative de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN).
Dans cette région, quelque 5.200 ménages vivant dans “une situation d’extrême pauvreté ou de vulnérabilité” bénéficieront de bourses de sécurité familiale” d’un montant de 100.000 francs CFA par année, en raison de 25.000 francs par trimestre, durant cinq ans, selon la DGPSN.
Le paiement des premières bourses octroyées dans le cadre de “la phase de généralisation” de cette initiative sociale prise le gouvernement a démarré jeudi par la ville de Kaffrine.
Le directeur des stratégies de protection sociale à la DGPSN, Pape Malick Gning, a, en présence du gouverneur de Kaffrine, El Hadji Diallo, symboliquement remis à sept ménages 50.000 francs CFA couvrant les deux premiers trimestres de 2014.
Les autres bénéficiaires vont retirer leur bourse auprès des bureaux de La Poste ouverts dans les chefs-lieux de département de la région, selon la DGPSN.
La “phase de généralisation” des bourses familiales concerne 50.000 ménages nouvellement sélectionnés et vivant dans l’”extrême pauvreté”, indique la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.
Ils viennent s’ajouter aux 50.000 bénéficiaires retenus pour la “phase pilote” lancée en septembre 2013, a indiqué Pape Malick Gning.
Selon lui, la région de Kaffrine comptait 2.640 bénéficiaires pour la première phase.
La “phase de généralisation” des bourses familiales concerne les enfants dont l’âge est compris entre zéro et 12 ans, mais aussi des personnes âgées de plus de 60 ans et étant dans une situation de “vulnérabilité”, a indiqué M. Gning.
“Il est important de suivre à la lettre le souhait du chef de l’Etat de ne pas politiser le Programme national des bourses de sécurité familiale”, a souligné le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Diallo.
Selon la DGPSN, les responsables des familles bénéficiaires de ces bourses ont l’obligation d’inscrire et de maintenir leurs enfants à l’école, en plus de les enregistrer à l’état civil.
Ils doivent aussi tenir à jour les carnets de vaccination des enfants dont l’âge est compris entre zéro et cinq ans.
APS /