Après Ogo et Grand-Yoff, les cowboys de l’arène politique ont encore fait usage de leurs armes à feu. Et ce sont les hommes politiques de Keur Massar qui se sont illustrés ce lundi. L’opérateur économique, tête de liste de la Coalition VISION ALTERNATIVE POUR LE SENEGAL, Alassane Ngom a été accusé par son adversaire N°1, Abdoulaye Sow de la Coalition AND LIGGUEYE KEUR MASSAR, d’avoir perpétré une violation de domicile en ouvrant le feu sur ses partisans.
« C’est vers 1 heure que j’ai été alerté par mes proches de la présence de Alassane Ngom devant ma maison, un pistolet à la main. J’ai voulu sortir pour qu’il prenne ma vie et éviter qu’il ne blesse les jeunes du quartier. Mais à partir du balcon j’ai entendu les détonations. Heureusement, la foule l’a maîtrisé avant l’arrivée des éléments de la gendarmerie de Keur Massar qui ont cherché des douilles sur les lieux avant de nous embarquer tous les deux », a expliqué Abdoulaye Sow qui a été libéré peu de temps après son audition.
Une libération qui a irrité les proches de Alassane Ngom qui jurent la main sur le code électorale… que leur mentor, même s’il est détenteur d’une arme de point avec autorisation, n’a jamais tiré.
Revenant sur les faits, Mamadou Wade, son porte-parole a confié aux journalistes convoqués pour un point de presse improvisé, que : « ce sont les nervis de Abdoulaye Sow qui ont attaqué Alassane Ngom devant son domicile où il était en train de poser des banderoles au fronton du bâtiment. Ils ont tenté de l’asphyxier avec un gaz lacrymogène avant de prendre la fuite.
C’est ainsi que Alassane les a pourchassé jusque devant leur permanence. Mais c’était un piège. Et ils l’ont encerclé pour subtiliser les clés de sa voiture. Nous allons porter plainte. » Le camp de Abdoulaye Sow a également déposé une plainte à la brigade de gendarmerie de Keur Massar.
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