Burkhalter rappelle que la sécurité reste fragile en Europe

Didier Burkhalter a ouvert mardi à Vienne la conférence annuelle de l’OSCE sur la sécurité en pointant du doigt la fragilité de la sécurité en Europe. Pour faire face à ce risque permanent, le chef de la diplomatie suisse, qui assure la présidence tournante l’organisation, a présenté un plan avec trois priorités.

Alors que la Coupe du monde de football bat son plein au Brésil, le chef de la diplomatie suisse a rappelé qu’il y a deux ans seulement, des matchs de l’Euro2012 se disputaient dans l’est de l’Ukraine.

«La crise ukrainienne constitue un douloureux rappel: la paix et la sécurité en Europe ne peuvent pas être tenues pour acquises», a estimé le président de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Sortie de crise en Ukraine

Face à ce risque permanent, le conseiller fédéral a proposé que l’OSCE mette l’accent sur trois priorités: aider l’Ukraine à résoudre pacifiquement sa crise, consolider la sécurité européenne en tant que projet commun et renforcer le rôle de l’OSCE comme pilier de la sécurité obtenue par la coopération entre les Etats.

L’Ukraine a été au centre du discours d’ouverture du président de la Confédération. M. Burkhalter a salué la position des leaders séparatistes de Donetsk et Lougansk, qui ont annoncé lundi qu’ils allaient également observer un cessez-le-feu. Ils ont pris cette décision après avoir discuté avec le groupe de contact tripartite, au sein duquel officie la représentante de l’OSCE Heidi Tagliavini.

Didier Burkhalter doit rencontrer dans la journée ses homologues serbe Ivica Dacic et ukrainien Pavlo Klimkine, avant une entrevue à 19h00 avec le président russe Vladimir Poutine.

(ats/Newsnet)