Bombardements en Palestine : L’ambassade d’Israël à Dakar s’explique

Dans un communiqué rendu public hier, l’ambassade d’Israël à Dakar donne son point de vue sur la montée de la violence au Proche-Orient. Elle rejette la responsabilité sur le Hamas et se dit prête à revoir sa position si le Hamas arrête ses tirs de roquettes.

L’ambassade d’Israël à Dakar s’explique sur le regain de violence qui prévaut au Proche-Orient. Dans un communiqué, la représentation diplomatique déclare : «En début de semaine, Israël a essuyé sans riposter pendant deux jours, des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza contre des citoyens israéliens.  Malgré cela, le Hamas a continué à tirer des missiles sur des citoyens israéliens», informe l’Etat Hébreu. «L’Etat d’Israël a l’obligation d’assurer la sécurité de ses citoyens. Aucun pays  ne peut tolérer que sa population subisse de telles attaques au quotidien sur son propre sol,  de la part d’une organisation qui, à dessein, terrorise plus d’un million de personnes qui habitent dans le sud d’Israël.  En réponse, l’Armée de Défense d’Israël a lancé l’opération ‘’bordure protectrice’’ contre les bases terroristes du Hamas», renchérit-elle.
Dans le texte, l’Etat hébreux se dit prêt à arrêter ses raids si le Hamas stoppe ses tirs de roquettes contre des citoyens israéliens. Se défendant de viser les populations civiles, Israël assure qu’ «avant chaque  tir, elle avertit les civils palestiniens en leur demandant d’évacuer leurs logements, pour leur donner le temps de se mettre à l’abri». L’ambassade d’Israël à Dakar accuse le Hamas de crime contre l’humanité.
Dans le texte, elle soutient que le Hamas «n’hésite pas à lancer des centaines de missiles sur Israël, ciblant sciemment des maisons civiles, des  hôpitaux et écoles». Les Israéliens accusent aussi le Hamas de crimes de guerre,  «en mettant en danger aussi bien la population civile en Israël que celle résidant dans la Bande de Gaza qu’elle utilise comme bouclier humain, en cachant des stocks de missiles au sein des hôpitaux et des maisons de civils».
Ces attaques de part et d’autre qui durent depuis moins d’une semaine font plus de victimes que du coté palestinien. Depuis le début des raids, malgré les «avertissements», plus de 80 Palestiniens ont été tués en trois jours.

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