Tambacounda se singularise encore une fois et cette fois ci c’est pour interdire l’accès à la salle de délibération de l’hôtel de ville aux gratte-papiers qui auraient commis le crime de vouloir faire leur boulot, couvrir l’installation tant attendue du conseil municipal avec l’une des élections de maire les plus mouvementées que Tambacounda n’ai peut être jamais connue.
Pourquoi les limiers ou les pandores, que sais-je, se braquent-ils donc contre la presse au point d’interdire l’accès à la salle de délibération de l’hôtel de ville aux journalistes ? Que se passe-t-il de peu orthodoxe à l’intérieur de la salle et dont la presse ne doit guère se faire l’écho ? Les séances du conseil municipal ne sont-elles plus publiques ?
Tambacounda remporte ainsi la palme du piétinement du droit à l’information, et c’est le fait d commandant de la compagnie de gendarmerie qui obéirait ax ordres d’un préfet sous ordre aussi mais en mal d’inspiration. Où va-t-on quand c’est celui qui est chargé de faire exécuter la loi viole celle-ci pour les beau yeux du prince ? Personne ne saurait museler la presse, c’est peine perdue et nous livrerons à nos visiteurs tout ce qui s’est passé à huis clos et ce sera comme s’ils y étaient.
Une chose est et demeure indubitable, c’est qu’aucun journaliste n’est candidat et qu’aucun journaliste n’est l’origine des malheurs de BBY et de l’APR.
Tambacounda.info
