ANIMAUX: Des triplés pandas sont venus au monde en Chine

 

Des triplés pandas sont nés fin juillet dans un zoo chinois, un événement rarissime. «C’est un miracle», s’est enthousiasmé le directeur général du parc, Dong Guixin. «Cela fait 15 jours. Ils ont vécu plus longtemps qu’aucune autre portée de triplés».

Les trois bébés panda sont nés aux petites heures le 29 juillet au Safari Park Chimelong de Guangzhou, ou Canton, dans le sud de la Chine. Le sexe des petits n’a pas été encore déterminé et ils seront baptisés ultérieurement.

Leur mère Juxiao, dont le nom signifie littéralement «sourire de chrysanthème», provient du Centre chinois de protection et de recherche sur le panda géant à Wolong, dans le Sichuan.

Attendre six mois

Une vidéo diffusée par les soigneurs montre Juxiao assise dans le coin d’une pièce mettant bas puis léchant ses rejetons après quatre longues heures de travail. A bout de forces, elle se couche sur le flanc, incapable de s’occuper de sa progéniture.

D’abord placés en couveuse, les triplés ont ensuite été rendus à leur mère pour l’allaitement. Une responsable de la réserve naturelle de Wolong estime qu’il est trop tôt pour crier victoire et considérer les petits hors de danger. «On pourra dire qu’ils sont sortis d’affaire quand ils auront atteint l’âge de six mois», a indiqué Mme Zhao.

Les triplés ont été conçus naturellement et sont le fruit de la rencontre entre Juxiao, 12 ans, et leur père Linlin, 18 ans, lui aussi pensionnaire du zoo de Canton.

Première en 1999

La première naissance de triplés pandas a été déclarée en 1999. Une femelle de 15 ans avait donné naissance à trois petits après insémination artificielle. Mais le plus jeune était mort au bout de trois jours en raison d’un problème de la vessie.

Les pandas vivent à l’état naturel essentiellement dans les montagnes du sud-ouest de la Chine. Environ 1600 individus en liberté ont été recensés.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), dont il est l’animal emblématique, le panda géant est menacé d’extinction en particulier à cause de la réduction de son habitat. Il aurait ainsi perdu la moitié de son territoire forestier entre 1974 et 1989.

(ats/Newsnet)