
Jean-Luc Mélenchon a déclaré vendredi qu’il quittait la coprésidence du Parti de gauche (PG), confirmant une information de France Inter, tout en assurant qu’il continuait le «combat» politique.
Le candidat pour 2017: la VIe République
Selon lui, ce retrait s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation du parti. «Nous changeons notre dispositif pour l’adapter à une nouvelle stratégie», a-t-il dit, «il n’y a ni crise, ni quoi que ce soit».
«Le parti va se battre pour la VIe République, notre candidat pour 2017, c’est la VIe République», a déclaré Jean-Luc Mélenchon qui ajoute qu’il se consacrera désormais à cette tâche. Et «pour cela il ne faut pas que je sois président d’un parti», a-t-il souligné.
La gifle des européennes
«Nous ne sommes pas d’accord pour être enterrés avec Hollande», a encore dit Jean-Luc Mélenchon, qui ajoute vouloir «tirer les leçons de ce qui n’a pas fonctionné aux élections européennes».
Jean-Luc Mélenchon s’était montré très affecté par le score du FN (près de 24,85%) à ce scrutin alors que le Front de gauche avait récolté 6,33% des votes.
L’ancien candidat à la présidentielle n’abandonne pas non plus le Front de gauche, la grande formation créée par le PG et le Parti communiste. Il dit qu’il sera «peut-être» présent à la réunion prévue le 6 septembre. «Je ne boude pas, je ne fais pas la tête», insiste-t-il.
Livre en novembre
Et pour insister sur le fait qu’il ne s’agit nullement d’un retrait de la vie politique, Jean-Luc Mélenchon ajoute qu’il publiera un livre en novembre, «L’ère du peuple».
Martine Billard, coprésidente du PG doit également quitter ses fonctions et se consacrer au réseau européen de l’écosocialisme, a-t-il ajouté.
Le nouveau dispositif du PG doit être validé vendredi soir lors d’un bureau national à Grenoble où le parti tient ses «Remue-méninges». Une conférence de presse est prévue samedi.
(afp/Newsnet)