Le phénomène né d’une bonne cause se transforme en bonne affaire. Le défi du seau d’eau glacée se décline désormais en produits dérivés disponibles en un clic contre quelques dollars.
Certains mentionnent un don à l’association qui lutte contre la maladie de Charcot (ou maladie de Lou Gehrig, ou sclérose latérale amyotrophique (SLA) – une maladie neurodégénérative) à l’initiative du défi devenu viral. D’autres «oublient».
Rappel des faits
Que vous soyez fans de Roger Federer, Ueli Maurer, Lindsay Lohan ou George W. Bush (ou pas), vous en avez forcément entendu parler. Des centaines de célébrités du monde entier se sont amusées à relever le défi pour l’association caritative ALS (Mention spéciale au passage à l’acteur Benedict Cumberbatch pour sa persistance – voire galerie des meilleures vidéos du «défi du seau d’eau glacée» en bas d’article).
Des dizaines de milliers de personnes, connues ou inconnues, se sont jeté depuis juillet (et continuent à le faire), un seau d’eau glacée sur la tête, dont ils postent la vidéo sur les réseaux sociaux, en défiant d’autres de faire de même contre un don de 100 dollars. Efficace et inventif. Jusqu’à ce que le web fasse un business du hashtag #IceBucketCHallenge.
Surfer sur la vague
Si cette campagne a pu, une fois de plus, prouver le pouvoir des réseaux sociaux en matière de communication, elle a également mis en lumière un certain cynisme du web-marketing.
Des dizaines d’objets portant la mention «Ice Bucket Challenge» sont actuellement en vente sur le Web, de l’aimant Lindsay-Lohan-trempée aux vêtements pour bébés (en espérant que personne n’ait essayé de verser un seau d’eau glacée sur la tête d’un nouveau né pour aider les ventes) – voir galerie en tête d’article.
Rares sont les sites qui proposent de verser une partie des fonds récoltés à l’association. S’il est un des objets les plus ridicules, le costume d’Halloween «Ice Bucket Challenge», avec en prime le bac à glaçons assorti pour la modique somme de 40 dollars (37 francs), a au moins le mérite d’offrir une donation de 10 dollars par tenue vendue à l’ALS.
(Newsnet)
