
Le jeune Américain, auteur et chercheur originaire du Massachusetts (nord-est), avait été kidnappé par le Front Al-Nosra, mais son enlèvement avait été gardé secret. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a annoncé dimanche sa libération, confirmant une information de la chaîne qatarie Al-Jazeera.
M. Kerry a dit dans un communiqué que les Etats-Unis utilisaient «tous les instruments diplomatiques, de renseignement et militaires» à leur disposition pour tenter d’obtenir la libération des autres citoyens américains otages en Syrie.
L’annonce de la libération de Peter Theo Curtis est intervenue quelques jours seulement après la diffusion par l’Etat islamique (EI), un groupe armé djihadiste, , d’une vidéo montrant l’assassinat du journaliste américain James Foley, lui aussi enlevé en Syrie en 2012.
Libération d’un Allemand
Un Allemand de 27 ans, enlevé en Syrie par des djihadistes de l’Etat islamique (EI) il y a environ un an, a également été libéré, selon le journal Welt am Sonntag.
L’homme originaire du Brandebourg s’était rendu en Syrie en juin 2013 avec l’intention de participer à «l’aide humanitaire». Sa famille avait signalé sa disparition après avoir perdu le contact avec lui.
Cette année, la famille avait reçu une vidéo avec une demande de rançon, montrant l’exécution sommaire d’un autre otage. Les autorités allemandes – y compris la police fédérale, les services de renseignements et le ministère des Affaires étrangères – ont par la suite entamé des négociations avec les ravisseurs.
Le ministère allemand des Affaires étrangères, cité par le Welt am Sonntag, souligne qu’aucune rançon n’a été payée pour la libération du jeune homme.
Dizaines de tués
L’armée syrienne a elle par ailleurs tué 32 rebelles dans une embuscade tôt dimanche dans la province méridionale de Deraa, a indiqué une ONG. La télévision officielle syrienne a fait état également de dizaines de rebelles tués dans une attaque dans l’ouest de la province de Deraa.
Par ailleurs, 26 rebelles ont été blessés dans l’embuscade et douze autres sont portés disparus, a ajouté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), proche des rebelles.
L’ONG et la télévision ont affirmé que l’attaque avait eu lieu entre les villes de Hara et de Zamrine dans l’ouest de la province de Deraa. Hara est sous contrôle du régime, alors que Zamrine est aux mains des rebelles comme la majorité de cette région.(ats/Newsnet)