
L’ancien Président français, Jacques Chirac disait que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Mais ça c’est les promesses. La politique relève d’un autre registre. S’elle est menée convenablement elle doit répondre à des engagement sincères à la faveur d’une cause. Elle doit être inscrite dans une dynamique d’actions adossées à une conviction ferme dans un idéal. Dans ce schéma
on dira qu’il y a des politiques et des politiciens.Les premiers ont fait le choix de faire de la vraie politique au sens strict de la noblesse du mot. Eux croient scrupuleusement en leur idéal en y attachant honneur et fierté. Gagner ou perdre des élections ne les variera pas de leur choix idéologique et ne leur fera pas vendre leur âme. Pour eux c’est surtout une question de dignité. Il y a les autres. Les politiciens. Ils sont le parfait contraire des premiers. Pour eux politique rime tout simplement avec hypocrisie, mensonges et
calomnies. Et il y a un qui brille particulièrement dans ce domaine répugnant. Idrissa Seck. Le bien nommé. Voilà un opposant qui fait de la politique politicienne. Attaquer sans vergogne et sans pudeur Macky Sall, ne pas épargner sa femme, sa famille. Soutenir sans discernement et sans lucidité intellectuelle des délinquants de la république comme Samuel Sarr, qui a osé offenser le chef de l’état en soutenant de faux relevés de comptes malhonnêtement attribués à Macky Sall. La position normale d’Idrissa Seck devait être de se désolidariser de Samuel Sarr, condamner son acte. Mais Idrissa Seck c’est l’homme des paradoxes que dis-je des contraires. C’est lui qui s’en prenait à Karim Wade en le traitant de tous les noms d’oiseaux c’est encore lui qui aujourd’hui prend faits et causes de ce plus grand voleur de l’histoire des deniers de l’état. Idrissa Seck se veut républicain mais c’est lui qui s’est attaqué aux chrétiens sénégalais
par des propos sur lesquels je ne peux revenir par respect à nos frères de cette religion.C’est encore lui qui a reçu chez lui des étudiants dans le but inavoué de les motiver à durcir le combat. Attaquer, toujours attaquer et encore attaquer. Quitte à franchir la ligne jaune qui sépare la décence de l’indécence, Idrissa Seck croit illusoirement en l’efficacité de sa stratégie articulée autour du crédo tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Et son objectif est clair. Déstabiliser Macky Sall. Une stratégie qui ne trompe personne. Mais qui est donc Idrissa Seck ?. En vérité l’homme est difficile à cerner. Mais retenons que c’est une superposition de contraires. Idrissa Seck est posé, tout autant que son verbe. Mais on dit de l’homme qu’il sort facilement de ses gonds et sa relative douceur du verbe peut facilement virer à l’acerbe. Ses conférences de presse et autres simples sorties médiatiques sont ponctuées
d’allusions au Coran et aux enseignements (hadiths) du Prophète et ses discours, dans le but de les étayer, sont émaillés de maximes. Mais c’est lui qui tout récemment a effectué une sortie, récusée par certains islamologues, à l’encontre des chétiens. Profondément hypocrite et menteur invétéré, l’ancien maire de Thiès condense tout ce qu’il y a de répugnant en politique. Abolir les frontières de la décence, chercher à plaire et faire fi aux principes de la déontologie et de l’éthique. Tout le monde doit le savoir n’est pas préoccupé par le développement du Sénégal. Ses discours ne vont pas dans ce sens. Son obsession c’est Macky Sall et son entourage familial. Attaquer Macky Sall et sa femme Marième Faye dont le seul tort est d’avoir choisi de voler au secours de ces très nombreux sénégalais par des actions concrètes dans le cadre de sa fondation Servir le Sénégal. Où est Madame Seck ? pourquoi elle aussi ne
s’investit pas dans le noble secteur du social à l’instar de Marième Faye ?. Idrissa Seck doit le savoir. Les sénégalais n’ingurgiteront jamais sa stratégie de nuisance gratuite. Le peuple sénégalais qui a choisi Macky Sall ne regrette en rien son choix. Macky Sall c’est l’homme qui a tenu tête à Abdoulaye Wade pour l’honneur de la république. Et ce combat est gravée en lettres d’or dans les archives de l’histoire. Quant à Marième Faye, tout le monde le sait, elle ne tente même pas d’influencer les décisions du président de la république. Mais Idrissa Seckl refuse de se rendre à cette évidence. Il prêche dans le désert. Les sénégalais ne sont pas dupes. Ils connaissent l’homme. L’histoire des chantiers de Thiès et les milliards qui ont été détournés sont encore récents dans la mémoire collective. Toute tentative de les faire oublier est vouée à l’échec. Cette stratégie de nuisance sera et restera contre-productive. Pire
elle se retournera comme un boomrang contre son auteur.
Abdoulaye Mbodji
Journaliste.