ibra ndiaye invite seydi gassama à la retenue.

 
Rendre désormais coup pour coup, c’est à cela que veulent s’atteler des cadres de l’Apr à Tambacounda. Ibra Ndiaye, le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA) a ouvert le bal ce mercredi en s’en prenant ouvertement au patron d’Amnesty Sénégal qu’il invitera à la retenue et à accompagner le président Macky Sall dans la mise en oeuvre de ses politiques de rupture.

HALTE A LA SURENCHERE : MONSIEUR SEYDI GASSAMA REVOYAIT VOTRE POSITION

J’ai été surpris et sidéré par la sortie de Seydi GASSAMA, Directeur Exécutif d’Amnesty International  pour la partie sénégalaise.

M.  Seydi GASSAMA condamne, comme tous sénégalais, la mort de l’étudiant Bassirou FAYE, ce qui est tout à fait normal. Nous nous inclinons tous devant la mémoire de ce jeune homme à la fleur de l’âge. Il  ne se limite pas à cela, mais accuse de manière directe l’Etat du Sénégal, d’être le commanditaire de cet acte odieux en affirmant que : « les policiers ont été à l’université  avec une volonté manifeste et délibérée de tuer, de blesser et de détruire, ils ont reçu des ordres ! ». Des ordres de qui ? Je suis persuadé que  M. Gassama n’a aucune preuve de ce qu’il avance ! Si non il allait répondre à la DIC.

Comme disait Descartes, « le bon sens est la chose du monde  la mieux partagée au monde ». Nous savons tous que les forces de l’ordre n’ont aucun intérêt à tirer à bout portant sur les étudiants avec des balles réelles. M. Gassama a souvent, en d’autres occasions loué le professionnalisme de la police sénégalaise  à travers des missions de rétablissement et/ou de maintien de la paix dans des foyers de tension pour le compte de l’Organisation des Nations Unies(ONU).

Ne se limitant pas à ce  jugement circonstanciel  purement subjectif, M. GASAMA revient à la charge en incriminant l’administration pour avoir interdit la marche des libéraux du 23 Aout 2014. Et pourtant, notre censeur a pris le soin de rappeler que c’est dans des conditions similaires que Mamadou  DIOP a été tué.

Monsieur GASSAMA aurait du avoir le courage de demander aux libéraux de savoir raison gardée dans le contexte des troubles universitaires non encore apaisés qu’ils ont légués au gouvernement.

Pour preuve, on se rappelle encore de cette situation tendue que le Président a sue, avec intelligence et abnégation, gérer en 2012 jusqu’à sauver l’année académique. L’Etat a ensuite engagé des réformes pour trouver des solutions définitives à cette situation pas seulement à l’université et à la fonction publique oùdes individus percevaient indument des bourses et/ou des salaires sans étudier ni travailler.

Une situation similaire était déplorée dans de nombreuses autres structures ou des fonds publics étaient dilapidés abusivement.

Le Président Macky SALL a hérité de cette situation générale qui gangrénait le Sénégal  et a entrepris l’effort d’y appliquer des réformes hardies salutaires.

En effet, il avait  dans son programme de campagne, montré  sa volonté ferme d’inscrire son  mandat dans la rupture et la bonne gouvernance.

La position d’Amnesty aurait dû être équidistante vis à vis  des questions politiques pour ne pas dire politiciennes. Laisser ce parti, qui a plongé ce pays dans toutes ces difficultés, occuper la place publique, serait un grand risque voir une fuite de responsabilité. M. Seydi Gassama, vous-même avez dit que lors de manifestations similaires il y’a eu mort d’homme et si aujourd’hui vous revenez pour défendre le principe d’une autorisation de marche  pour ce parti,  il y a réellement contradiction dans votre démarche.

Je ne peux m’empêcher de rappeler à M. Gassama le soutien de l’Etat et de ces démembrements dans toutes leurs démarches sous le magistère du Président Macky SALL. Pour  preuve, cette caisse  se trouvant  à l’aérogare de l’aéroport Léopold Sédar Senghor destinée à la collecte de ressources financières de donateurs anonymes pour le compte de votre organisation. Dans d’autres pays cet argent serait destiné aux enfants démunis ou à des œuvres humanitaires de bienfaisance. Donc une position de neutralité de votre part  serait salutaire.

Gérer un Etat c’est du sérieux. Il faut régler les problèmes d’aujourd’hui mais aussi ceux de demain. Il ne faut point se distraire ou engager des propos ou autres tentatives de distraction du gouvernement qui reste fidèle à l’appel du Premier Ministre : « Au Travail ».

Mais,  on  ne peut  manquer de se demander, comme le soutenait le Président  «  si les sénégalais sont prêts à la rupture ? »

IBRA NDIAYE  DIRECTEUR GENERAL DE L’Agence Pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA).