L’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power, qui préside le Conseil en septembre, a souligné ce lundi 15 septembre qu’il était très inhabituel que le Conseil se saisisse d’un dossier de santé publique. Il est habituellement chargé de veiller à la paix et à la sécurité internationales.
«Il est essentiel que nous examinions la progression de l’épidémie et que nous mobilisions les ressources» pour la combattre, a-t-elle ajouté. «Nous pouvons contenir (l’épidémie d’Ebola) et il faut éviter de céder à la panique (…), mais notre réponse collective n’a pas été suffisante», a-t-elle affirmé.
La réunion de jeudi commencera à 14h45 locales (20h45 en Suisse). Elle sera ouverte aux représentants des pays les plus les touchés par Ebola (Liberia, Sierra Leone, Guinée notamment). Devraient aussi y participer le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan et le coordinateur de l’ONU pour Ebola, le Dr David Nabarro.
Projet de résolution
Selon des diplomates, une réunion ministérielle sur Ebola doit aussi se tenir le 25 septembre à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Les cinq pays membres permanents du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine et Russie) ont commencé à élaborer un projet de résolution sur Ebola, qu’ils doivent soumettre ensuite à leurs partenaires du Conseil.
L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a tué plus de 2400 personnes sur 4784 cas, selon le dernier bilan de l’OMS, vendredi. Il s’agit de la plus grave de l’histoire de cette fièvre hémorragique identifiée en 1976.(ats/Newsnet)
