
Un vaccin contre le virus d’Ebola développé par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline depuis plusieurs années avec les Instituts américains de la santé (NIH), fait l’objet d’une étude clinique sur dix personnes depuis le 2 septembre. Il a déjà donné de très bons résultats sur des singes.
«Jusqu’à présent, il n’y a aucun signe» indiquant des réactions graves, a déclaré le Dr Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), devant la commission des Attributions budgétaires du Sénat.
Dix autres volontaires recevront le vaccin dans les prochains jours, a-t-il ajouté. Au total, vingt personnes âgées de 20 à 50 ans et en bonne santé participeront à cet essai clinique aux NIH près de la capitale Washington. Les résultats complets de cet essai devraient être disponibles à la fin de l’année.
En parallèle, une équipe de chercheurs d’Oxford au Royaume-Uni va mener un essai clinique de ce même vaccin sur 60 volontaires sains.
Peut-être dès novembre
Les chercheurs seront alors en mesure de déterminer si ce vaccin, qui ne contient que des matériaux génétiques du virus Ebola, peut déclencher une réaction du système immunitaire pour produire suffisamment d’anticorps. Ceux-ci permettent de se protéger contre l’agent pathogène, dont le taux de mortalité dépasse 50%.
Si après les tests en cours et à venir, «ce vaccin semble sûr, il pourrait être disponible dès novembre pour une utilisation prioritaire, sur les professionnels de la santé», avait récemment indiqué l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’issue d’une réunion à Genève avec près de 200 experts.
Depuis le début de l’année, l’épidémie a fait 2461 morts sur 4985 cas dans surtout trois pays d’Afrique de l’Ouest, selon le dernier bilan de l’OMS.
(ats/Newsnet)