Tambacounda : les membres des CGE de Missirah à l’école de la bonne gouvernance scolaire [Photos].

 

Une formation sur  la bonne gouvernance scolaire s’est tenue pendant 3 jours à Tambacounda (du 30 septembre au 2 octobre). Cette session est organisée par Action Aid en partenariat avec la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP). Elle  a porté sur la communication, le partenariat, la bonne gouvernance au niveau des CGE.  Elle a regroupé les représentants des Comités de Gestion des Ecoles(CGE)  des villages de Missirah, zone d’intervention d’Action Aid. Il s’agit d’impulser leur dynamisme et leur partition dans la gouvernance scolaire. Car, pour  Khadim Diop chargé  de programmes d’Action Aid Sénégal, basé à Tambacounda pour les zones d’intervention de Missirah et de Kédougou, «  il faut développer un processus participatif et autonomisant avec les acteurs clés pour collecter des données sur un ou plusieurs des dix droits de l’enfant. Nous avons remarqué que la communauté ne joue pas assez son rôle dans la gestion de l’école. En guise d’exemple, l’ouverture des classe est prévue cette année pour le 8 octobre, mais est ce que cette communauté est bien sensibilisée pour amener les enfants à l’école afin que les cours démarrent le même jour ? S’il y a des frais d’inscription, quelle est leur partition ? Comment utiliser ces fonds ? S’il y a des abris provisoires à construire, comment mobiliser les communautés pour soutenir ces travaux ? Comment gérer la question des fournitures scolaires ? » Pour  toujours Mr Diop, « Il faut une  influence  positive de l’ensemble des participants  dans le système pour enfin avoir une école de la communauté » car l’engagement des communautés pour une amélioration de la qualité de l’éducation est le maitre mot de cette rencontre. « Il faut que ces communautés comprennent le bon  fonctionnement de l’école », soutien t-il.   Et Madame Seck, Louise Diène, coordonnatrice régionale de la COSYDEP de soutenir que « pour refonder le système éducatif, il est impossible de faire fi de la bonne gouvernance. Les problèmes notés dans l’école sénégalaise ont pour base fondamentale le manque de bonne gouvernance. La bonne gouvernance n’est qu’un art d’administrer  la cité. C’est un humanisme actif. L’école est une affaire de la communauté. Sans cette  communauté point d’éducation de qualité». C’est dire que toutes les populations  doivent s’impliquer pour une véritable Education Pour Tous(EPT).

[orbit]

 

Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/