
Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), «les combattants de l’EI ont été contraints de se retirer de certains secteurs de l’est d’Aïn al-Arab (le nom arabe de Kobané) et de la périphérie sud-ouest».
Désormais, les djihadistes ne sont plus présents dans l’ouest, mais gardent encore des positions dans l’est de la ville et dans la périphérie sud, a précisé Rami Abdel Rahmane ce mercredi 8 octobre. Il a indiqué que ce retrait était survenu après que leurs «positions arrière ont été touchées par les frappes causant des victimes dans leurs rangs et endommageant au moins quatre de leurs véhicules».
L’EI est entré à Kobané lundi soir après près de trois semaines de combats autour de la ville.
Plus de 400 morts
Mardi, les combats ont fait rage dans l’est, l’ouest et le sud de Kobané, troisième ville kurde de Syrie, et la coalition a mené plusieurs raids autour de la ville.
Moustafa Ebdi, un journaliste et militant kurde écrit sur Facebook que «les rues du quartier de Maqtala, dans le sud-est de Kobané, sont pleines des cadavres des combattants de Daesh», acronyme en arabe de l’EI. Selon lui, des centaines de civils sont toujours présents dans la ville et «la situation humanitaire devient difficile car les gens ont besoin de nourriture et d’eau».
Selon l’OSDH, au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s’avérer bien plus lourd.(ats/Newsnet)