Tambacounda: Djidda-FM de Bakel émettra de nouveau, après un mois de silence

La radio communautaire Djidda-FM de la commune de Bakel (Tambacounda, est) recommencera à émettre ‘’dans moins d’une semaine’’, après un silence d’un peu plus d’un mois, dû à l’écroulement de son pylône de transmission, vers la mi-septembre, a annoncé à l’APS son directeur Abdoulaye Bomou.

M. Bomou a indiqué au téléphone à l’APS que la radio communautaire Djidda FM retransmettra son signal ‘’dans moins d’une semaine inchallah’’. ‘’Présentement, on est confronté à la chute du pylône (depuis) le 12 septembre’’, a dit le responsable de la station.

La reprise de Djidda-FM, a-t-il dit, se fera dans un nouveau local en location aux HLM, a-t-il indiqué, précisant avoir reçu de la mairie une sommation pour quitter son ancien siège.

‘’Nous sommes en phase de déménagement, le nouveau pylône est installé, et nous commencerons dans moins d’une semaine inchallah’’, a dit M. Bomou.

Mardi, le représentant des producteurs de riz au sein du conseil d’administration de la délégation de la SAED à Bakel Hamidou Sada Timéra, en marge d’un CRD spécial sur la riziculture à Bakel, a déploré la fermeture de Djidda-FM.

‘’Si vraiment les autorités pouvaient aider Djidda-FM à reprendre ses (programmes), ce serait heureux pour nous, pour le département’’, avait-t-il ajouté.

‘’Les communiqués de décès de mariage, de perte, de vol si vous les passez à la radio, tout le monde est au courant. Si c’est un vol, dans les 24 heures, on trouve le voleur ou le matériel volé’’, avait-il argumenté.

Pour lui, le silence de la radio communautaire de Bakel a aggravé la faible couverture médiatique dont souffre ce département situé à quelque 200 kilomètres de Tambacounda, sont chef-lieu de région.

Situé sur la rive gauche du fleuve Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, le département compte des localités très enclavées.

Hormis la RTS, seules quelques radios communautaires, dont la radio ‘’Ganankoumé’’ de la commune Diawara, y sont écoutées, même si celle-ci n’est pas bien reçue du côté de Bakel, a dit M. Timéra, par ailleurs président d’un GIE Yaféra, dans l’ancienne communauté rurale de Ballou dont il était le président du conseil.

‘’Il faut que la presse soit là pour relater comment nous vivons, comment nous travaillons’’, a-t-il plaidé.

ADI/AD / APS /