
Dans le cadre du processus de mise en œuvre du projet de gestion des déchets solides de façon durable, le Système Intégré de Nettoiement et de Valorisation des Déchets domestiques (SINVAD), a tenu ce samedi 25 octobre 2014 à la salle de délibération de la mairie de Tambacounda, un atelier regroupant, les commissions de l’Environnement qui sont dans les Conseils de Développement des Quartiers (CDQ), les marchés, les gares routières et les associations de femmes, en vue de faire du compostage ou de valoriser les sachets plastiques. Car il est nécessaire voire indispensable d’organiser des séances d’échange ou de partage d’expériences, de capitalisation ou encore de renforcement de capacité pour que les acteurs qui doivent mettre en œuvre le projet à la base puissent être suffisamment outillés afin de pouvoir dérouler les activités telles que prévues et espérer avoir les résultats escomptés. Compte tenu de la nature de la problématique, la gestion durable des déchets est un exercice pas du tout facile. « C’est une lutte perpétuelle » dira Yoro Bâ coordonnateur du projet SINVAD à Tambacounda. Selon les techniciens de l’environnement, « il faut agir sur les comportements, les équipements, la sensibilisation, sur tous les acteurs qui sont impliqués dans le processus afin de pouvoir gérer de façon efficace et efficiente les déchets ». Cette rencontre d’échange constitue un véritable renforcement de capacité des CDQ qui sont les acteurs opérationnels dans les quartiers. « Il urge donc d’avoir un bon management de l’environnement mais aussi une bonne gestion des ordures. Car si ces ordures sont mal gérées, elles peuvent être source de dangers, notamment sur l’environnement mais aussi et surtout, sur la santé humaine » a-t-on souligné. Des experts en la matière relèveront qu’à Tambacounda, « la nappe phréatique est très sollicitée car dans presque chaque maison il y a un puits. Sous ce rapport, il est admis que si les ordures sont males gérées, les dépôts sauvages peuvent être source de pollution de cette nappe. Et si cette eau est consommée par les populations, des complications peuvent être notées au niveau de la santé humaine à cause des nuisances olfactives, le dégagement de mauvaise odeur, le développement des rongeurs, des insectes, des maladies diarrhéiques ». Partant de là, Amidou Traoré, le chef de la sous brigade d’hygiène de Tambacounda, a incité les populations de Tambacounda à s’investir pleinement dans cette traque et la gestion des ordures et que tous les ménages se dotent de poubelles réglementaires.
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Coumba Dahaba (stagiaire)/www.Tambacounda.Info/