« Nous ne pouvons plus accepter qu’un enseignant viennent à l’I.E.F (Inspection de l’Éducation et de la Formation), déposer un courrier sans que ce courrier ne passe par le directeur. Que chacun, à quelque niveau qu’il se situe, selon sa responsabilité, accepte de jouer pleinement son rôle ». Ce premier discours d’Amadou Dia, Inspecteur de l’Éducation et de la Formation de Tambacounda, va dans le sens de redonner aux directeurs d’écoles toute la responsabilité liée à leur fonction. Monsieur Dia de déclarer que « les directeurs d’écoles constituent une entité importante et incontournable dans le dispositif organisationnel du système éducatif. C’est donc un véritable réceptacle du management et du pilotage au niveau déconcentré ». A l’orée du PAQUET (Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Équité de la Transparence), l’essentiel des activités se feront au niveau des écoles. Ce qui permettra d’exprimer les besoins depuis la base, au niveau des écoles, des IEF et aussi des IA pour que le niveau central puisse en tenir compte.
Profitant de la première réunion avec les directeurs d’écoles de sa circonscription, l’IEF trace ainsi la voix à suivre pour l’atteinte des objectifs liés aux contrats de performance du nouveau programme(PAQUET). « Les objectifs que nous sommes entrain de mettre en place ne seront jamais atteints si les directeurs ne nous accompagnent pas dans la recherche action. Si nous voulons avoir une bonne organisation de l’école, il va falloir qu’on mette en place un dispositif opérationnel qui nous permettra demain d’avoir un bon management et un bon pilotage ». L’Inspecteur invite les différents acteurs du système de se mettre au travail pour renverser la tendance des résultats catastrophiques enregistrés pendant ces dernières années. « Que les heures de travail soir réservées au travail et donc de rester dans les classes. Que les directeurs déchargés, les principaux de collèges, qui ont aussi un rôle administratif, déposent eux- mêmes les courriers à l’Inspection. Cela permettra au travail interne de se faire, mais aussi aux bureaux de l’IEF de pouvoir travailler en bon intelligence et en toute quiétude. Que les courriers qui viennent des établissements aient l’avis du directeur ou du principal ». Toutes les questions abordées pendant cette rencontre ont permis de voir de plus près les problèmes liés à la gestion du personnel, des tables bancs mais aussi des classes encore sous abris provisoires.
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Ansoumana SADIO / www.Tambacounda.Info /
