Vingt-quatre heures après l’accident qui a inondé la galerie dans laquelle ils travaillaient, ils sont toujours portés disparus.
Le ministre de l’Energie Taner Yildiz a expliqué à la presse que les opérations de pompage de l’eau se poursuivaient mais que des plongeurs avaient été incapables d’entrer profondément dans le boyau inondé, faute de visibilité.
«Chaque minute qui passe est une mauvaise nouvelle pour nos ouvriers», a déclaré Taner Yildiz aux journalistes qui se pressent sur le carreau de la mine d’Ermenek, à près de 500 km au sud de la capitale Ankara. «Le temps joue contre nous», a répété le ministre, «chaque minute qui passe réduit un peu plus nos espoirs».
Cet accident intervient cinq mois à peine après la pire catastrophe minière de l’histoire de la Turquie. Elle avait fait 301 morts le 13 mai à la suite d’une explosion et de l’effondrement d’un puits de charbon à Soma.
Festivités annulées
Le président Recep Tayyip Erdogan et son premier ministre Ahmet Davutoglu ont annulé pour se rendre sur les lieux une partie des festivités prévues mercredi pour l’anniversaire de la fondation de la République en 1923. «Nos attentes et nos espoirs persistent. Nos amis et nos ministres continuent leur travail et leurs efforts», a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’une cérémonie à Ankara.
Selon Taner Yildiz, 34 mineurs se trouvaient au fond de la galerie au moment de l’accident, située à plus de 300 m de profondeur. Seuls seize d’entre eux ont réussi à s’en échapper avant que l’eau ne l’envahisse.
(ats/Newsnet)
