
Soutenu par Moscou mais dénoncé par les Occidentaux, le scrutin de ce dimanche 2 novembre risque de compliquer les efforts de paix en Ukraine
Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures (heure, en Suisse) dans les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, non reconnues, et entendent ainsi affirmer leur légitimité et s’éloigner encore plus de Kiev. A l’école numéro 104 de Donetsk, sur le boulevard du cinquantième anniversaire de l’URSS, une dizaine de personnes attendaient de pouvoir voter.
«Il faut qu’on vive normalement»
«J’espère que notre vote va changer quelque chose. Peut-être que nous allons finalement être reconnu comme un vrai pays, indépendant», déclare Tatiana Ivanovna, 65 ans, qui travaille dans un institut scientifique.
«Il faut qu’on vive normalement. C’est insupportable d’avoir peur pour sa famille à chaque bombardement. Je vais voter en espérant que ça aidera nos autorités a défendre nos intérêts contre Kiev», a indique Valeri Vitalievitch, 50 ans, qui lui aussi est arrivé parmi les premiers pour voter dans ce quartier du centre de Donetsk épargné par les tirs.
Ces élections se déroulent alors que des combats meurtriers ont repris entre rebelles et forces ukrainiennes, faisant plus de 300 morts au cours des dix derniers jours malgré la signature d’un cessez-le-feu le 5 septembre.
(ats/Newsnet)