
Des policiers et des gendarmes se sont retrouvés nez à nez à Lyon (centre-est de la France) en marge d’une filature: les premiers prenant les seconds pour des malfaiteurs, a-t-on appris mercredi 10 décembre de source proche du dossier confirmant une information de RTL.
C’est un défaut de communication entre les forces de l’ordre qui est à l’origine de ce quiproquo «rocambolesque» selon la source.
Des gendarmes cagoulés éveillent des soupçons
En surveillance le 3 décembre pour une affaire de vol à main armée dans un quartier réputé sensible de Lyon, situé en zone police, les gendarmes, qui portaient des cagoules, ont éveillé les soupçons des voisins.
Ceux-ci ont alors alerté les services de police, qui n’étaient pas au courant de l’opération de leurs collègues. Dépêché sur place, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) a procédé à l’interpellation de l’un des gendarmes pris pour un malfrat avant que l’officier en charge du dispositif ne vienne mettre fin à la méprise.
Les vrais malfaiteurs interpellés
Les gendarmes ont par la suite pu procéder à l’interpellation de l’équipe de vrais braqueurs qu’ils guettaient.
La France compte à la fois des policiers, qui opèrent surtout en zone urbaine, et des gendarmes, déployés essentiellement dans les zones rurales. Ces derniers dépendaient jusque récemment du ministère de la Défense avant de passer en 2009 sous la coupe du ministère de l’Intérieur.
(afp/Newsnet)