Pour améliorer le dispositif légal de protection, de prise en charge des droits de l’enfant et de promotion de la participation et d’expression, la planification et la budgétisation des interventions locales pour la réalisation des droits de l’enfant d’ici 2015, la Coalition Nationale des Associations et ONG en Faveur de l’Enfance (CONAFE) a tenu à Missirah une session axée sur la planification et la budgétisation locale sensible aux droits de l’enfant. Cette session de 3 jours (du 22 au 24 décembre 2014) entre dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’enfant au Sénégal, en Afrique et dans le monde d’autant plus que, c’est connu, la CONAFE s’occupe de la défense, de la promotion et de la protection des droits de l’enfant. Pour la « gouvernance des droits de l’enfant », il a s’agit entre autres, à travers un processus participatif, d’amener les collectivités locales à prendre en compte les questions liées à la protection des enfants dans leurs programmes locaux de développement dans la mesure où, la question de la prise en compte des droits de l’enfant est au cœur du dispositif légal de protection avec la mise en œuvre de la stratégie nationale de protection de l’enfant. Toutefois, « la question de l’enfance reste une problématique au cœur du processus de décentralisation à travers l’acte III avec une insuffisance de moyens et d’expertises notée des collectivités locales pour exercer efficacement leurs compétences en matière de promotion et de protection des droits de l’enfant », souligne Mamadou Sané le coordonnateur régional de la CONAFE. Il ajoute que la formation des élus locaux à débuté à Koumpentoum avant d’insister sur le fait que « les élus locaux, qui ont une part de responsabilité dans la réalisation des droits de l’enfant, prennent des engagements pour la protection des enfants. Et cela ne peut se faire que si les préoccupations sont clairement identifiées ». Ceci, à son avis, pourrait permettre la prise en compte de cette question dans l’élaboration du budget. Pour régler le lancinant problème d’extraits de naissance des enfants, la commune de Missirah, selon son Maire Seyni Sylla, a déjà mis à contribution les agents relais de Word Vision pour recenser les enfants nés dans leur localité afin d’avoir les déclarations à temps. Mr Sylla de dire que la question des enfants est une priorité pour son équipe car pour le budget de transition de 4 mois, 500 milles francs CFA ont été dégagés uniquement pour la prise en charge de la petite enfance. A la fin des travaux, un protocole de partenariat a été signé entre, Seyni Sylla, Maire de la commune de Missirah et Mamadou Sané coordonnateur régional de la CONAFE pour une meilleure prise en charge des enfants dans la mairie de Missirah.
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda. Info/
