
Le drame du Marché de Noël de Nantes, survenu alors que d’autres attaques similaires ont plongé le pays dans la crainte, a fait un mort et neuf blessés.
Cet homme de 37 ans avait 1,80 g d’alcool par litre de sang lors des faits, soit près de quatre fois la limite autorisée, a précisé cette source. Vendredi matin, il était toujours hospitalisé, placé sous surveillance policière en attendant d’être interrogé par les enquêteurs.
Un carnet avait été retrouvé dans la voiture après l’agression, contenant «des propos pour le moins confus», selon la procureure de Nantes, Brigitte Lamy. L’homme y explique «sa haine de la société» et évoque «un risque d’être tué par les services secrets». Il y affirme également que «sa famille le dénigrait sur Internet».
L’auteur de cette attaque s’est blessé en se poignardant à plusieurs reprises, après avoir percuté la foule avec sa camionnette. Un des piétons fauchés, un jeune de 25 ans, a succombé à ses blessures.
Dans un climat tendu
L’attaque est intervenue après deux agressions, dont une liée à l’islam radical, poussant le gouvernement français à annoncer le renforcement des mesures de sécurité pour rassurer la population à la veille des fêtes de Noël.
Un homme avait blessé le 20 décembre trois policiers en criant «Allah Akbar» (Dieu est le plus grand) à Joué-Lès-Tours, dans le centre-ouest du pays, avant d’être tué par les forces de l’ordre.
Le lendemain, un «déséquilibré», selon le terme employé par les autorités, a projeté là encore aux cris d’«Allah Akbar» son véhicule sur des piétons à Dijon, faisant au total 13 blessés.
(ats/Newsnet)