La fuite de gaz émanait d’un réacteur nucléaire en construction en Corée du Sud. Elle s’est produite ce vendredi 26 décembre, dans le nouveau réacteur n°3 de Gori, le plus grand complexe nucléaire du pays. Le réacteur était achevé à 99% et devait débuter ses opérations en juin prochain. Un porte-parole de Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP) a affirmé qu’«il n’y a eu aucune contamination radioactive, même si nous devons encore déterminer la cause de la fuite».
Les employés ont, semble-t-il, inhalé du gaz d’azote alors qu’ils procédaient à des vérifications de sécurité dans une pièce souterraine remplie de câbles dans cette centrale située près de la ville portuaire de Busan, dans le sud-est de la péninsule, selon le porte-parole de KHNP. Aucune fuite radioactive n’a été signalée.
Pas de lien avec la récente attaque pirate
Selon lui, les employés «ont été trouvés inconscients et déclarés morts après leur transfert à l’hôpital pour recevoir un traitement». Les autres réacteurs de Gori fonctionnent normalement, a-t-il dit.
Il a ajouté que la fuite «n’avait rien à voir avec la récente attaque pirate». Des plans et manuels des réacteurs de Gori et de la centrale voisine de Wolsong ont été publiés sur Twitter la semaine dernière, ainsi que les informations personnelles de quelque 10’000 employés de KHNP. Selon l’opérateur nucléaire, les informations qui ont fuité n’étaient pas classées et le piratage n’est pas en mesure de provoquer de dysfonctionnement sur aucun des 23 réacteurs du pays.
(ats/Newsnet)
