UNION EUROPÉENNE: David Cameron affirme son attachement à la liberté de circulation

 

L’afflux de migrants venus d’Europe et en particulier d’Europe de l’Est est perçu par son gouvernement comme un problème prioritaire. Cameron s’est donc montré soucieux ce mercredi 7 janvier de s’attirer les bonnes grâces de la chancelière allemande dans son combat pour une réforme de l’Union européenne.

Prudente, Mme Merkel s’est contentée d’admettre que les abus devaient être combattus. Mais «nous devons en parler avec nos autres partenaires», a-t-elle souligné, alors que M. Cameron espérait un signe plus fort de soutien, selon la presse britannique.

Face à une partie de la population qui estime que ces migrants privent de travail les Britanniques et pèsent sur les versements sociaux, M. Cameron s’était engagé à l’automne à mettre un frein à cette immigration.

Non négociable

Il s’était attiré immédiatement une fin de non-recevoir de ses partenaires européens, et en premier lieu de Mme Merkel. Elle lui avait signifié que la liberté de circulation, inscrite dans les traités européens, était non négociable.

A quatre mois d’élections législatives au Royaume-Uni, M. Cameron veut convaincre les eurosceptiques qui penchent pour l’Ukip qu’il les a entendus. En cas de victoire de son parti conservateur, M. Cameron a promis d’organiser un référendum sur l’appartenance à l’UE d’ici à la fin 2017, et peut-être même plus tôt, a-t-il dit dimanche.

Garder le Royaume-Uni au sein de l’UE

Interrogé mercredi sur la possibilité de voir le Royaume-Uni quitter l’UE, M. Cameron a répondu qu’il ne pensait pas que «ce soit la bonne réponse». «Je veux réussir la réforme au sein de l’UE».

«Je ne veux pas cacher que je veux garder le Royaume-Uni du sein de l’UE», a répondu à la même question Mme Merkel, refusant d’envisager un scénario de sortie. «Je ne réponds jamais aux conjectures», a-t-elle ajouté, usant de l’une de ses phrases favorites.

Après leur conférence de presse, les deux dirigeants devaient dîner ensemble et aborder la préparation du sommet de sept plus grandes puissances économiques de la planète (G7), les 7 et 8 juin dans le sud de l’Allemagne.

(ats/Newsnet)