
Silvio Berlusconi a commencé ses travaux d’intérêt général (TIG) le 9 mai dernier. Au bout de six mois, le condamné peut demander que sa peine soit ramenée à dix mois et demi, ce que l’ancien chef du gouvernement vient donc de faire. L’ex-Cavaliere, 78 ans, a été condamné en août 2013 à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale dans l’affaire Mediaset.
En avril 2014, ses avocats ont obtenu qu’il purge sa peine sous forme de TIG à la place de l’assignation à domicile, qui aurait fortement limité ses déplacements.
Le tribunal de surveillance de Milan (nord) avait alors décidé que Silvio Berlusconi devait se rendre une fois par semaine dans un centre pour handicapés et personnes âgées dépendantes dans la banlieue de la ville, ce que l’ancien chef du gouvernement a officiellement commencé le 23 avril 2014.
Liberté totale
«La demande de libération anticipée a été déposée ce mercredi 7 janvier au tribunal de surveillance», écrit leCorriere della Sera, selon lequel les avocats de Silvio Berlusconi ont souligné dans leur requête «l’évolution positive» de ce dernier, invoquant ainsi une sorte de «bonne conduite».
La décision devrait être prise dans de brefs délais et «l’entourage de l’ex-chef du gouvernement est pratiquement convaincu que la réponse sera positive», ajoute le quotidien.
Si le tribunal accepte de réduire la peine de 45 jours, Silvio Berlusconi, 78 ans depuis septembre, retrouvera début mars la liberté totale de ses mouvement.
Il ne sera en revanche pas réintégré au Sénat, qui avait voté sa déchéance en novembre 2013 et l’avait rendu inéligible pour six ans en vertu d’une loi destinée à assainir la vie politique.
(ats/Newsnet)